Avec une activité moins lucrative, en partie liée au printemps pluvieux, l’association Husk’In Creuse étoffe son offre en proposant plusieurs activités sur Glénic, et sur les bases de loisirs d’Anzême et de Jouillat.
Connue pour ses activités sportives tractées par des chiens nordiques, l’association Husk’In Creuse, basée à Anzême, souhaite étendre son offre et son territoire. C’est aux bases de loisirs d’Anzême et de Jouillat, ainsi qu’à Glénic, que l’association a décidé de s’exporter le temps d’un été. Du 7 juillet au 31 août, plusieurs activités seront proposées aux habitants et touristes, afin de profiter pleinement de la beauté de la Creuse, et ce tous les jours.
« L’été, comme il fait souvent plus chaud, pour le bien-être des chiens, on réduit l’activité »
Les activités mobilisant les chiens chez Husk’In Creuse, soumises à certaines conditions, ne peuvent pas être envisagées toute l’année. Le printemps ayant été mauvais, le cani rando a été par exemple un peu boudé.
Surtout « qu’on a pris 25 % sur les croquettes, 10 % sur la partie vétérinaire, et maintenant on a la TVA, on ne s’en sort plus financièrement » confie-t-il. C’est de ses tourments financiers qu’est née l’idée de développer des activités sans mobiliser les chiens, mais qui « restent dans un milieu touristique et dans une démarche de découverte du territoire ».
« Le but est de faire découvrir le territoire avec des activités tout public, pour contribuer à développer notre association, qui en a grandement besoin »
Avec des infrastructures légèrement en perdition et un manque d’implication humain, le site de Jouillat semblait être le parfait candidat. La base de loisirs d’Anzême avait aussi besoin d’un petit coup de peps. Et le viaduc de Glénic ne demandait qu’à être exploité. Julien Le Moine a donc pris les devants en répondant à l’offre de l’Agglo, pour redynamiser ces zones et en profiter en même pour relancer l’activité de son association.
Parmi ces activités, les nautiques, comme la location de paddles, de canoës et de pédalos à Anzême et Jouillat. Pour le canoë, des descentes sont organisées de Glénic à Jouillat tous les jours de 10 heures à 14 heures.
Sortie naturaliste canoë sur le lac des Chézelles à Anzême / Pré aux îles / Jupille @ Julie Ho HoaSur réservations, toutes ces activités seront disponibles tout l’été. À Glénic c’est escalade sur le viaduc. Pour le canoë-rando, ce sera dans les gorges d’Anzême. Et pour ceux qui n’aiment pas l’eau, il y a des trottinettes électriques tout terrain. Et pour la tyrolienne à Jouillat ?
« Tout a été fait, tout est prêt à faire feu, mais… »« Tout a été fait, tout est prêt à faire feu, mais il manque juste une signature », se désole le président de l’association. À Jouillat, la tyrolienne longue de 500 mètres aller/retour, pourtant gros point fort du site, n’est pas encore ouverte au public. « J’ai le personnel qualifié pour les activités, on attend juste l’accord ». Dès que Julien aura l’autorisation, la tyrolienne pourra se réveiller de ses deux ans de sommeil.
« Ça va dynamiser un peu la place pour que ça fasse un chouette spot multi-activités ».
Pour le responsable, « l’attrait touristique de la Creuse, c’est la beauté des paysages ». Belle initiative de la part de ce quadragénaire que de faire revivre des endroits qui gagnent à être exploités et mis en valeur. En se projetant sur l’été, Julien Le Moine confie quand même que « ça va être très sportif mais il faut relancer l’activité sinon ça va être difficile pour nous ! »
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Marie Le Maux
