Se projette-t-il sur les JO 2028, lui qui vient d'échouer à se qualifier pour ceux de Paris qui s'ouvrent dans trois semaines, le 26 juillet ?
« Je ne peux pas ne pas y penser, mais les années passent », répond le perchiste champion olympique 2012 et vice-champion olympique 2016.
« Dans notre sport, on a Mélina (Robert-Michon, bientôt 45 ans et qui va participer à ses septièmes JO, NDLR) qui montre qu'on peut continuer. Pour moi, l'âge, il n'y a pas de souci », poursuit Lavillenie.
« Le fait est que pour faire du sport de haut niveau, il faut avoir un corps qui te donne les moyens de le faire. Les deux dernières années que j'ai passées ont été compliquées ; là, j'ai réussi à me remettre sur les rails, développe-t-il. Si je continue sur cette lancée, il n'y a pas de raison pour que mon corps me lâche demain et je vais faire ce qu'il faut pour pouvoir compter sur lui. Si je peux compter sur lui, la tête n'a pas envie d'arrêter. »
AFP