Devant un parterre d’invités, David Reid, président de l’association France-USA, a retracé dans son discours le parcours de combattant de Georges Auberey. Combattant durant le Première Guerre mondiale, lors de la chute de la France en 1940, Aubrey était l’un des 500 Américains restés à Paris et il fut contraint de fuir moins d’un an plus tard.
Depuis sa nouvelle localisation au sud de Paris près de Saint-Amand-Montrond, il reste en contact avec les forces alliées, en organisant un groupe de maquisards (son nom de code était Lafayette) et en assistant les Français libres en Afrique-du-Nord jusqu’à son arrivée.
Mort en juillet 1944Il a été tué dans la commune de Bétête alors qu’il rentrait chez lui après une réunion avec d’autres dirigeants de la Résistance française. Après avoir croisé une unité allemande, Aubrey et les passagers de sa voiture ont ouvert le feu mais ont été facilement rattrapés par les Allemands.
Il a tout de même réussi à cacher des documents secrets détaillant les plans de la Résistance avant d’être tué. Il fut enterré dans un caveau familial voisin mais fut transféré au cimetière de Creuzier-le-Vieux, le 5 mai 1948, pour une inhumation définitive et digne.
Enfin, il a reçu à titre posthume la Croix française de la Légion d’honneur. David Reid affirma : « n’oublions jamais les leçons de l’histoire. L’histoire de George Aubrey sert à nous rappeler à tous que nous avons une dette de gratitude envers George et tous ceux qui ont sacrifié leur vie pour créer la liberté ».
Préalablement au discours de David Reid, des gerbes ont été déposées sur la sépulture du commandant Georges Aubrey.