Samedi 29 juin, la commune a rendu hommage à Henriette Pichon, institutrice qui a caché, avec son fils, jusqu’à 50 enfants juifs pendant la Seconde Guerre mondiale dans un château du village. Elle a reçu le titre de Juste parmi les Nations en 2010. En 2021, une plaque a été inaugurée à l’entrée du château de Bussolles. Au début de la guerre, elle a délocalisé dans ce territoire, en zone libre, son collège parisien. Durant 5 années, elle a accueilli des enfants cachés, juifs ou non. L’aventure a failli mal se terminer en raison d’une dénonciation, heureusement sans suite. Le curé de Barrais l’a aidée en fournissant de faux certificats de baptême et en apprenant aux enfants la religion catholique. À la fin de la guerre, Henriette Pichon retournera en région parisienne.
L’ange salvateur de BussollesCe samedi, moment émouvant avec le retour de Françoise Vecsler, enfant cachée par ses parents parisiens, avec sa cousine. Elle a été récupérée à la Libération par son père, médecin roumain résistant; malheureusement, sa mère avait été déportée. Ce samedi, elle a retrouvé des descendants d’autres enfants cachés. Aujourd’hui, c’est la réalisation d’un film par des collégiens de Saint-Germain-des-Fossés qui permet de lui rendre un nouvel hommage à travers les générations.Ces élèves, encadrés par Christophe Boutier, professeur documentaliste, ont travaillé durant un an pour concevoir de A à Z ce film. Ils sont passés par une phase d’écriture, puis ont joué, filmé et monté leur production. Ils ont reçu le 1er prix départemental du Concours national de la Résistance et de la Déportation et le 4e au niveau académique. Le film s’intitule « Henriette Pichon, l’ange salvateur de Bussolles » et est visible sur YouTube.