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Le désordre ou l’alternance

Institutions. Que l’on ait voté ou non pour les candidats du Rassemblement national, il faut reconnaitre que seule une majorité de « l’union des droites » à l’Assemblée nous éviterait la chienlit. Sans elle, Bardella a dit qu’il n’irait pas à Matignon... Mais, le RN devra aussi prendre un virage « post-populiste » et s’assumer « national conservateur » pour que la situation politique de la France ne reste pas bloquée...

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Institutions. Que l’on ait voté, ou pas, pour les candidats du Rassemblement national, il faut reconnaitre que seule une majorité de « l’union des droites » à l’Assemblée nous éviterait la chienlit. Sans elle, Bardella a dit qu’il n’irait pas à Matignon… Mais, le RN devra aussi prendre un virage « post-populiste » et s’assumer « national conservateur » pour que la situation politique de la France ne reste pas bloquée.


Les résultats du premier tour des élections législatives n’offrent qu’un débouché politique limité. En réalité, deux choix, et deux choix seulement, restent possibles.

Le premier est sans aucun doute le pire. C’est celui que le président de la République et au moins une partie de sa majorité essaient de vendre au pays, depuis l’annonce désastreuse de la dissolution. Emmanuel Macron voulait l’élargissement de sa majorité. Il estimait que celui-ci n’était plus possible à froid, par le jeu régulier du dialogue parlementaire. Il a voulu le réaliser à chaud, à l’occasion d’un scrutin qu’il pensait décisif.

La confiance absolue que le président a en lui l’a empêché de s’assurer que le coup était jouable, et que ses éventuels partenaires, au PS ou à LR, étaient prêts à le suivre. Il a même refusé d’entendre tous les signaux qui lui disaient le contraire, à commencer par le refus poli, exprimé dès avant le résultat des Européennes, par Gérard Larcher. La main était trop faible, le bluff trop voyant : la partie de poker est perdue. Mais, depuis dimanche soir, alors que les jeux sont faits, la macronie s’acharne et tente de convaincre qu’une majorité centrale est encore possible et qu’elle est souhaitable… Elle n’est toutefois ni l’une, ni l’autre, pour au moins trois raisons.

Trois mauvaises raisons de mettre en place une grande coalition au centre

La première est arithmétique : le compte n’y est pas. En calculant le plus largement possible et en incluant les trois partenaires potentiels, c’est-à-dire toute la gauche à l’exclusion de LFI, le courant macroniste, dans ces différentes variations, et les Républicains « canal historique », amputés de l’aile ciottiste, on obtient moins de 250 députés. On est ainsi très loin de la majorité absolue de 289 sièges, et même très en deçà de la majorité relative sortante et difficilement gouvernable, qui s’élevait à 283 députés. En réalité, le résultat n’aurait pu être atteint qu’à une condition : si la majorité sortante s’était renforcée ; or, c’est le contraire qui s’est produit, et la macronie sort laminée du scrutin.

La seconde raison est davantage politique, au sens à la fois tactique et programmatique que ce terme induit. De cette alliance improbable, personne ne veut et surtout pas la gauche social-démocrate qui, malgré le bon score de Raphaël Glucksmann aux Européennes, est allée se jeter dans les bras de la France Insoumise, sans même respecter un délai de décence élémentaire. On peut gloser à l’infini sur les motivations de l’acte, qui se situent probablement quelque part entre le réflexe d’union conditionné par des cultures politiques de longue durée et l’attirance irrépressible pour la mangeoire. Quoi qu’il en soit, on voit mal aujourd’hui le PS, les Verts et le PCF rompre un programme commun signé l’avant-veille et jeter aux orties le Nouveau Front populaire. Quant au fond, il n’y en a pas et les hypothétiques partenaires ne sont d’accord sur aucun des grands dossiers nationaux (ni sur le nucléaire, ni sur les retraites, ni sur l’assurance chômage, ni sur la fiscalité, ni sur l’immigration, ni sur la sécurité…) Seuls l’attachement à l’Union européenne et l’attitude vis-à-vis de la Russie pourraient fournir un terrain de rapprochement (à condition d’exclure le PCF), mais on concédera qu’il est mince.

La troisième raison est sans doute la plus importante. Une telle alliance (si, malgré tous les obstacles, elle venait à se réaliser) aurait des effets délétères pour les institutions démocratiques. Les citoyens y verraient, non sans raison, une preuve de l’insincérité, voire du cynisme, des élites dirigeantes. Ils la considéreraient surtout comme un tour de passe-passe destiné à escamoter la volonté d’un peuple qui continue de penser mal, moins de 20 ans après le désastreux précédent du référendum sur la constitution européenne. La situation serait d’autant plus grave qu’elle se greffe sur un contexte déjà chargé, fait de défiance envers les élus, de fracturation de la société et de moindres performances économiques. Et surtout de violences ! Car, et il s’agit là d’un phénomène nouveau, grave et probablement sous-estimé dans l’histoire longue de France d’après 1945, avec les gilets jaunes, les manifestations contre la réforme des retraites et les émeutes urbaines de juin 2023, la violence est redevenue un moyen d’expression politique récurent et presque banalisé. Les incertitudes à venir ne feraient que renforcer cette tendance.

Macron entend organiser le désordre

Tout cela, le président de la République le sait. Pourquoi alors agit-il de la sorte et que recherche-t-il vraiment ? Une majorité étendue et nouvelle ? Sans doute pas, tant elle semble lointaine. Un front du refus visant à isoler le RN ? Mais outre qu’il faudrait alors l’étendre à la France Insoumise (ce qu’Emmanuel Macron a explicitement rejeté le mercredi 3 juillet, mais ce que certains de ses partisans revendiquent et pratiquent par le biais des désistements) il ne s’agirait qu’une formule négative, incapable de prendre la moindre décision. En réalité, il est très probable que le chef de l’État estime pouvoir tirer son épingle du jeu avec une chambre ingouvernable et maintenir l’essentiel de ses prérogatives en organisant le désordre. Il envisage sans doute avec bonheur la constitution d’un gouvernement de techniciens à la recherche constante de majorités changeantes et d’équilibres instables. On pariera davantage sur son hybris que sur sa vista politique. Mais au-delà des interprétations psychologisantes, la situation qui en résulterait marquerait un retour à des jeux partidaires en circuits fermés, empêcherait le peuple de choisir souverainement sa majorité et sa politique et constituerait de ce fait une rupture majeure avec l’un des principaux acquis de la Ve République.

Que reste-il alors comme solution ? Ni plus ni moins qu’un gouvernement Bardella. La formule comporte un risque et génère une opportunité.

Le risque est limité. Le Rassemblement national n’est pas le Front National. Il n’est pas la dernière émanation du nationalisme français, ce courant politique né à la fin du XIXe siècle dans le traumatisme de la défaite de 1870, nourri pas l’aventure boulangiste, structuré sous l’Affaire Dreyfus, rallié à l’Union sacrée, connaissant son apogée durant l’entre-deux-guerres, soutenant, dans ses appareils politiques, notamment l’Action Française, le régime de Vichy et la collaboration (mais il y avait aussi des nationalistes, y compris issus de l’Action française, dans la Résistance), discrédité à la Libération, reprenant un peu d’oxygène pendant la guerre d’Algérie, unifié par Le Pen au début des années 1970 et porté par lui, dans un contexte de crise économique et sociale, jusqu’à moins de 20% de l’électorat. Ce courant, avec ces caractéristiques principales, son antisémitisme, son antiparlementarisme, son usage de la violence, fût-elle verbale, dans le champ politique, est mort, ou plutôt, pour reprendre un mot à la mode, il est « résiduel ». Qu’il reste des nationalistes au RN, c’est probable et on ne peut que le déplorer. Que ce parti comporte son lot d’énergumènes, c’est évident (mais au moins ne met-il pas au premier rang des individus que le 7 octobre fait rire à gorge déployée ou qui manient allègrement la barre de fer). Demeure l’évidence : Marine Le Pen a rompu avec son père, avec son discours, avec ses références. Certains n’y voient qu’une dissimulation tactique. C’est instituer la méfiance en système, récuser toute bonne foi et rendre ainsi impossible le débat démocratique. Et quand bien même une partie de son programme pourrait susciter l’inquiétude, le Premier ministre n’a pas tous les pouvoirs, surtout en période de cohabitation. Des forces de contrôle ou de rappel existent, au niveau national comme européen.

L’interrogation concernant le RN ne porte donc pas sur ce qu’il n’est pas (nationaliste ou d’extrême-droite) mais sur ce qu’il est. Cette élection imposée doit en effet être l’occasion d’une clarification programmatique à chaud. Là se situe l’opportunité et, pour le RN, elle se résume en un mot probablement difficile à entendre pour Marine Le Pen : la « melonisation ». Pour vaincre et surtout pour gouverner, le RN doit s’inspirer de la recette italienne et accommoder à sa façon ses quatre principaux ingrédients : une alliance en bonne et due forme avec la droite modérée ; l’acceptation franche de l’Union européenne, quitte à en infléchir le cours ; un programme économique et social libéral (l’une des premières décisions de Giorgia Meloni a été la suppression de l’équivalent italien du RSA) ; l’engagement dans le camp occidental. En résumé, le RN doit cesser d’être un parti populiste ou attrape-tout, en capitalisant sur les peurs et les colères, pour devenir un parti « post-populiste » (Muzergues, Baverez[1]) ou mieux encore un parti « national-conservateur » (Giovanni Orsina).

Cet aggiornamento, Jordan Bardella a commencé à le mener (c’est peut-être une des raisons de sa popularité). Il a infléchi la ligne du parti sur les retraites, mis de l’eau dans son vin budgétaire, dénoncé la « menace multidimensionnelle » que représente la Russie pour la France et pour l’Europe. Il doit, avec Marine Le Pen, aller plus loin dans ce sens. Tout l’enjeu des mois à venir, au gouvernement ou dans l’opposition, sera d’affirmer cette ligne sans se couper des catégories populaires et notamment les actifs modestes et moyens qui constituent les bases de son électorat. Sans rien éluder de la difficulté de l’exercice, on notera simplement qu’il a toujours existé des ouvriers « de droite » (qui votaient par exemple gaulliste dans les années 1960) et qu’à l’occasion de ces élections européennes et législatives, le RN a réussi (c’est un des grands enseignements du scrutin) a élargir sa base électorale et à gagner même des catégories qui lui était traditionnellement hostiles.

C’est en tout cas à ces conditions que pourra être rétabli un clivage droite-gauche modernisé, que pourra renaître la possibilité de l’alternance, c’est-à-dire le fonctionnement normal de la démocratie et, accessoirement, que pourra enfin être créé dans ce pays un grand parti conservateur et populaire.


[1] Postpopulisme: La nouvelle vague qui va secouer l’Occident, L’Observatoire, 2024

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