Jeudi, à la librairie Carnot, Laurent Jouberton accueillait Colette Fellous pour son dernier ouvrage Quelques fleurs paru aux Editions Gallimard.
Pour une ancienne élève du lycée Carnot à Tunis, une rencontre à la librairie Carnot s’imposait. Les lecteurs venus nombreux ont, pour la plupart, retrouvé non seulement la romancière, mais aussi une voix, celle des émissions Nuits magnétiques et Carnet nomade qu’elle animait sur France Culture.
Elle côtoie Marguerite Duras, Alain Nadaud, mais la rencontre avec Roland Barthes fut déterminante « Vous avez le droit de dire Je », lui avait-il dit. Pour elle, ce fut une phrase qui « éclaira tout son être », le début de l’écriture.
Dans son dernier récit, Colette Fellous transporte le public dans sa mémoire, on y entre comme dans un tableau : les souvenirs de son passé depuis Tunis, sa ville natale, jusqu’au Paris des années soixante. Elle tisse un lien intime entre ses souvenirs et les parfums de son passé.
Entre douceur, violence et beauté, on se promène dans le temps, on voyage au fil des pages ponctuées par des dessins, des photographies. Pour Colette Fellous, l’iconographie est importante. « J’aime que le lecteur soit libre, les images donnent une respiration à la phrase ».
Rendez-vous. Prochaine rencontre samedi 6 juillet, à 15 heures, avec Lucette Terrenoire, porte-parole de l’Association Parc national zone humide.