Les mises en garde d’une escalade incontrôlée à la frontière libano-israélienne, où le Hezbollah et l’armée israélienne s’affrontent depuis le 8 octobre, se multiplient dans le monde. La France a noté jeudi 27 juin l'intensification « de manière dramatique » des violences et s'est dite « extrêmement préoccupée par la gravité de la situation ». Le porte-parole arabophone de l'armée israélienne Avichay Adraee a indiqué que les troupes « continuent de se préparer et de s'entraîner pour des scénarios sur le front nord » à la frontière avec le Liban. Un haut responsable du Hezbollah, cheikh Nabil Kaouk, a répliqué que son parti « n'a pas peur des menaces israéliennes et est prêt à faire face à toutes les éventualités ». Jeudi, le parti libanais pro-iranien a annoncé la mort de quatre de ses combattants.