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600 startups sourcées, 17 sélectionnées... Paris 2024 mise (à fond) sur l'innovation

Nous ne sommes plus qu'à un tout petit mois de l'ouverture des Jeux Olympiques et paralympiques de Paris 2024. Le monde entier aura alors les yeux rivés sur la capitale, dont le coeur battra au rythme de la plus belle des compétitions sportives. Tout le monde est attendu sur le pont, y compris les startups : valoriser l'innovation, c'est la mission d'Omar El Zayat qui, depuis quatre ans, est chargé de l'intégration de l'innovation au sein du Comité d'organisation des JO de Paris 2024. Pour Big média, l'ex-directeur du Tremplin, incubateur dédié aux startups du secteur sportif, est revenu sur un travail de longue haleine qui a conduit à la sélection d'une dizaine de jeunes pousses innovantes impliquées dans la livraison des Jeux olympiques de Paris. Entretien.

Big média : Quel est votre parcours ? Comment vous êtes-vous retrouvés dans le secteur du sport ?

Omar El Zayat : Ça fait à peu près dix ans que je suis dans l'univers du sport. Ingénieur de formation, j'ai travaillé dans l'audit financier pendant quatre ans. Après mon expérience chez EY (Ernst & Young), j'ai pris deux ans de congé pour création d'entreprise. Mais mon projet dans le secteur de la musique n'a pas du tout fonctionné, j'ai commis beaucoup d'erreurs que font généralement les jeunes entrepreneurs qui se lancent. Ça m'a appris énormément de choses et j'ai voulu capitaliser sur cette expérience. C'est là que j'ai vu qu'une plateforme d'innovation dédiée au sport se lançait : Le Tremplin. L'idée était d'aider des startups à grandir, lever des fonds ou générer du chiffre d'affaires. J'ai rejoint cette initiative de Paris&Co avec Benjamin Carlier et ça a cartonné ! On faisait une très bonne équipe, Benjamin (Carlier) était plus fort dans les relations institutionnelles, partenariales etc. De mon côté j'avais plus la " vision start-up ". Je savais quelles erreurs éviter et quels éléments réunir pour réussir. J'ai beaucoup appris de lui et il a beaucoup appris de moi. Je suis devenu directeur du Tremplin en 2017 lorsqu'il a quitté l'aventure. J'ai ensuite vu l'opportunité pour Paris 2024, que j'ai rejoint début 2020.

BM : Quelle est votre mission au sein du Comité d'organisation de Paris 2024 ? Comment fonctionne la cellule innovation ?

OEZ : On est un peu partis d'une page blanche. La plupart des directions au sein d'un comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques ont en principe leur équivalent au Comité international olympique (CIO). Mais pour l'innovation, il n'y en avait pas. Ma première mission a donc été de définir la stratégie et le modèle d'innovation de Paris 2024 en prenant en compte cet univers et ses contraintes - temporelles, juridiques, financières, etc. Il fallait adapter ce modèle et pour ça je suis parti de ce qui existait sur le marché, à l'instar de méthodes de conception centrée utilisateur (idéation, prototypage, test, empathie, etc.).

On forme une équipe de quatre personnes au sein du comité et de 36 référents innovation dans les différentes directions. Au départ, on faisait pas mal de sourcing, d'identification de tendances du marché. On rédigeait des rapports de tendance, menait des observations de terrain sur différents événements sportifs, culturels ou autres. 80 % de notre travail était de la veille pour l'année 2020 et début 2021. Peu à peu, la partie veille, qui était toujours importante, a commencé à décroitre pour laisser place à celle de l'idéation et du prototypage. Et donc jusqu'à mi-2023, on lançait des prototypes, soit une base très importante de notre activité. On a quand même initié plus de 80 expérimentations, sur 34 projets différents. Pour le second semestre de 2023, on était plutôt sur la finalisation des derniers appels d'offres et la phase de livraison. En ce qui me concerne, mon rôle était aussi de venir en accompagnement très ponctuel. On a par exemple été sur un projet pour optimiser le modèle de recrutement des volontaires.

Il y a aussi des projets beaucoup plus longs. Par exemple, on a travaillé sur la modélisation des sites de compétition et de non-compétition. Ça a commencé en 2020, de l'expression de besoins jusqu'à la livraison. Et quand ça commençait à être un peu mécanique et que ça fonctionnait, on s'est retiré, mais ça a duré jusqu'à fin 2023, soit presque quatre années complètes. Il y a d'autres projets qu'on a pris depuis l'expression de besoins jusqu'à la livraison, comme le Marathon Pour Tous connecté, ou l'explication des règles sportives avec un outil ludique sous forme de bot, ou encore un système d'audiodescription à destination des spectateurs. Ce sont les trois gros projets sur lesquels on est en train de travailler et qu'on va continuer à livrer jusqu'à la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques.

BM : Pourriez-vous revenir sur le processus de sélection des startups pour Paris 2024 ? Quels types d'innovation recherchiez-vous ?

OEZ : Le point de départ n'a jamais été l'innovation en elle-même. On ne s'est jamais dit : "on veut faire de l'intelligence artificielle, de la blockchain, du Web3" ou autre. Notre point de départ, c'était la feuille de route des différentes directions et le besoin de l'utilisateur. Partant de là, ce qu'il y avait d'intéressant avec les startups, c'était leur agilité, ne serait-ce que pour tester une idée, parce qu'on sait qu'elles peuvent être très réactives et adapter leurs produits beaucoup plus vite qu'une grande entreprise. On s'est beaucoup appuyé sur nos partenaires pour sélectionner les startups avec lesquelles on a collaboré. On travaille entre autres avec certaines jeunes pousses qui ont fait partie du Challenge EvenTech, lancé par Orange il y a deux ans.

On challenge beaucoup la solidité. Bien sûr, on aimerait donner le plus de chances possibles à des entreprises, mais un événement avec 13 millions de billets vendus et 4 milliards de téléspectateurs n'est pas un lieu d'expérimentation, c'est un lieu de livraison. Ainsi a-t-on lancé nos prototypes bien en amont. Il fallait arrêter dès qu'on voyait qu'une entreprise n'avait pas les reins assez solides. On a par exemple travaillé avec Kinomap pour la version indoor du Marathon Pour Tous. Les gens pourront courir partout dans le monde, soit en intérieur soit en extérieur. Tout simplement la plus grande course connectée de l'Histoire avec une ambition d'un million de participants dans le monde. Nous avons aussi travaillé avec Oneplan, start-up britannique avec qui on a planché sur la modélisation des sites de compétition et de non-compétition, la planification opérationnelle, ou encore les visites virtuelles pour les comités nationaux olympiques et paralympiques. Les secteurs sont assez disparates.

BM : Comment opérer le tri entre toutes ces startups ?

OEZ : Le point de départ est la pertinence de la solution par rapport au besoin de l'utilisateur. Une fois les startups identifiées, on a commencé par regarder leurs produits mais aussi leurs réalisations. On testait avec les entreprises qui nous semblaient les plus pertinentes en les challengeant sur leurs connaissances et leurs compétences en fonction du cas d'usage. Typiquement, on s'est fait aider par une start-up sur la gestion de l'affluence au niveau des retraits des accréditations, en prenant d'abord soin de tester trois ou quatre jeunes pousses du secteur. On ne choisit pas une seule entreprise pour chaque cas d'usage. Nous étions présents dans différents salons, à Vivatech, à Big ou au Web Summit au Portugal, on est allé interroger des collectifs, des ministères, des incubateurs, accélérateurs de différents secteurs d'activités, etc. On a même présenté certains cas d'usage lors du Hacking de l'Hôtel de Ville organisé par Paris & Co, où des entreprises sont venues nous voir pour nous présenter leurs solutions pour tel ou tel besoin présenté.

Au total, on a sourcé à peu près 600 startups, rencontré 350, fait 80 expérimentations avec 35 d'entre elles. Parmi les 35 tests concluants, 17 ont été retenues (16 françaises et une étrangère). Ces dernières nous aident à la livraison des Jeux, que ce soit sur l'explication des règles, l'accessibilité pour les malvoyants, le Marathon Pour Tous connecté, la restauration, les RH, la conception et la fabrication de produits pour accroitre l'accessibilité au village pour les para-athlètes, les éléments en lien avec le design actif (inciter les gens à bouger plus, par exemple), les outils de gamification ou de mesure d'affluence, etc.

BM : À votre avis, quelles seront les retombées des JO sur les startups françaises ?

OEZ : D'un point de vue politique, je partage deux fois par an l'évolution de ces startups aux différents ministères (sports, économique, numérique, etc.) mais aussi à la Ville de Paris. Ça montre, en quelque sorte, un retour sur investissement de la part des acteurs politiques et publics. Le fait qu'on échange avec d'autres acteurs - que ce soient les partenaires privés des Jeux, les Directions des systèmes d'information, des fédérations nationales et internationales - va donner plus de crédibilité aux startups. Il faut que ça bénéficie à tout l'écosystème. Si les JO ont voulu collaborer avec des startups, c'est que ce sont des acteurs suffisamment robustes et agiles pour qu'on leur fasse confiance pour d'autres grands événements internationaux.

BM : À l'inverse, qu'est-ce que les startups ont pu apporter comme valeur ajoutée aux JO ?

OEZ : Du point de vue de l'innovation, c'est évident. Ça nous permet d'être à l'écoute, pour certaines startups, de signaux faibles d'aujourd'hui qui peuvent être des grands éléments qui feront la différence de demain. En matière de rayonnement, cela montre que travailler avec les startups répond avant tout à un besoin, ce n'est pas de la RSE. On les considère vraiment comme des prestataires. En aucun cas nous n'avons choisi de nous associer avec des startups pour pouvoir se contenter de dire qu'on a travaillé avec elles.

BM : Que pensez-vous de l'évolution de la filière Sportech ? En quoi les JO sont-ils un important facteur de croissance pour ce secteur ?

OEZ : La Sportech se structure depuis une dizaine d'années. On a vu émerger des entreprises qui se démarquent très bien, Natural Grass par exemple [start-up spécialisée dans la conception de pelouses en gazon 100 % naturel, ndlr]. Petit à petit des startups ont fait leurs preuves et sont devenues des piliers de l'écosystème comme MyCoach, Vogo, Sport Heroes, SportEasy, Trainme, Airfit, Joignly... Ces entreprises - accompagnées par Bpifrance, Le Tremplin et d'autres acteurs - ont grandi et s'investissent aujourd'hui pour aider à leur tour des jeunes pousses. Toutes ces entreprises contribuent à donner un élan au secteur. C'est aussi ça qui fait la force du collectif SporTech. Ce qui est important, c'est de capitaliser, c'est à dire que ça ne s'essouffle pas, d'être toujours dans la phase de l'éternel recommencement. Il faut continuer à aller dans cette direction et à montrer des exemples de réussite pour que la Sportech continue à se développer en France et à l'international. Lorsque j'étais au Tremplin ou quand je source aujourd'hui des startups, beaucoup donnent l'impression de vouloir réinventer l'eau chaude. C'est dangereux car c'est très important de voir comment évolue le marché autour de soi. Or, je suis plutôt content de voir la pérennité de certaines startups qui ont duré plus que 3-4 ans, qui sont on le sait des années charnières dans une aventure entrepreneuriale.

BM : Raphael Varane, Aurélien Tchouaméni, Tony Parker... on voit de plus en plus d'athlètes se muer en investisseurs. Que pensez-vous de cet engouement des sportifs pour l'écosystème des startups ?

OEZ : Cette tendance s'est accélérée ces derniers temps. Ça permet de donner de la crédibilité aux entreprises. C'est un cercle vertueux : avec leurs agents et ceux qui les conseillent, s'ils se disent qu'il faut investir dans ces entreprises-là, ça veut dire qu'à la base celles-ci sont plutôt solides. En investissant, ça les rend alors encore plus robustes. Et ça va faire venir encore plus d'investisseurs, que ce soient des athlètes de haut niveau ou des fonds d'investissement.

Cet article a été publié initialement sur Big Média 600 startups sourcées, 17 sélectionnées... Paris 2024 mise (à fond) sur l'innovation

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