Après l'effondrement partiel d'un bâtiment, situé rue des Serruriers à Montluçon (Allier), mercredi 26 juin dans la soirée, c'est tout le pâté de maisons qui va être mis en sécurité, dans l'attente du passage d'un expert.
Suite à l'effondrement partiel d'un bâtiment, situé au fond de La Cour Saint-Pierre au 32 de la rue des Serruriers, à Montluçon, ce mercredi 26 juin dans la soirée, la mairie a décidé, ce jeudi 27 juin, en milieu d'après-midi, de la mise en sécurité d'une partie du quartier : de la rue des Serruriers, à partir de l'immeuble voisin de la Cour Saint-Pierre, à l'angle de la rue des 5-Pilliers et de la rue de la Fontaine.
"Nous avons pris cet arrêté pour tout le pâté de maisons tant qu'un expert ne s'est pas prononcé", souligne Frédéric Laporte, maire de Montluçon. Un professionnel est ainsi attendu ce jeudi 27 juin à 18 heures. "Nous espérons avoir les résultats dans la foulée." Pour pouvoir "déterminer les risques" et potentiellement "desserrer le périmètre de sécurité".
Car actuellement, plusieurs établissements sont impactés : la Cave Saint-Pierre, les restaurants La Médina et La casa del gusto, ainsi qu'un magasin de vêtements et l'école de musique. Tout comme les résidents d'une dizaine de logements qui ont dû être relogés par la municipalité.
Un arrêté de péril pris"C'est un dossier que nous suivons depuis quelque temps", précise Frédéric Laporte. La Cour Saint-Pierre avait en effet accueilli, de juin 2023 à décembre 2023, le café associatif du collectif Lilananda. Avant de recevoir un arrêté municipal de fermeture en raison d'un risque de chute de pierres. "Un arrêté de péril avait été pris. Un géomètre était également intervenu. Mais le bâtiment appartient à un propriétaire privé... Cette année, il a beaucoup plu, il est possible que cela ait fragilisé la structure."
Alors aujourd'hui, après cet effondrement qui impacte tout un quartier, le maire l'assure : "S'il le faut, la Ville ira jusqu'à entreprendre la déconstruction de ce mur d'une quinzaine de mètres de haut. Nous le facturerons ensuite au privé concerné."
Laura Morel
