« Il y a une occasion historique de porter une gauche unie au pouvoir, une gauche qui a un vrai programme pour changer la vie des gens. Après avoir milité dans l’associatif, à Amnesty International, puis être entrée en politique à la France Insoumise, c’était pour moi une suite logique. »
Mêmes problèmesQuand bien même elle se fait dans le Cantal, loin de ses origines sarthoises.
Partout en France, dans le Cantal comme ailleurs, les questions qui animent les Français sont les mêmes. C’est le pouvoir d’achat, le recul des services publics, la réforme des retraites. Nous sommes les seuls à avoir des réponses concrètes à ces problèmes.
Et puis, à quoi bon avoir un député ancré ici, comme c’est le cas, mais qui vote contre les Cantaliens à l’assemblée ? Contre nos propositions d’augmenter l’accueil physique des services publics, ou d’encadrer les marges sur les produits alimentaires ? »
"Solutions pour la ruralité"Et puis, elle estime que « nous portons des solutions pour la ruralité. Pour le pouvoir d’achat, les hôpitaux, contre les déserts médicaux. Mais aussi pour une politique agricole commune au service des agriculteurs, pour un meilleur partage de l’eau. On a tort d’opposer écologie et paysans, on a d’ailleurs eu de riches discussions avec les producteurs sur le marché de Saint-Flour. »
'Un choix entre deux camps"Enfin, elle s’estime face « à un moment historique. Le point de vue que la majorité des gens partage, c’est qu’ils n’en peuvent plus de Macron depuis des années. Ils ont donc le choix entre le camp réactionnaire, qui est une vraie arnaque sociale, puisque le Rassemblement National a voté contre la hausse du SMIC, contre l’indexation des salaires sur l’inflation. Et le camp du progrès, injustement diabolisé par le discours ambiant dû à la concentration des médias. Alors que nous portons simplement des mesures d’égalité, de justice, d’écologie. »
Yann Bayssat