Добавить новость

Теннисистка Анна Калинская уверенно вышла в третий круг Уимблдона

Россиянам перечислили основные принципы профилактики рака

В Тюмени заметили мужчину, который ездил в лифте без одежды

Автомобиль загорелся на внешней стороне 18 километра МКАД

World News in French


Новости сегодня

Новости от TheMoneytizer

Des aides financières à la lutte contre l'absentéisme : dans les pas de l'assistante sociale au collège Gérard-Philipe à Clermont-Ferrand

Des aides financières à la lutte contre l'absentéisme : dans les pas de l'assistante sociale au collège Gérard-Philipe à Clermont-Ferrand

Quel est le rôle de l'assistante sociale dans les collèges et les lycées ? Invisible pour la plupart des élèves et des familles, elle est pourtant à leur écoute pour améliorer la qualité du parcours scolaire.

Au collège Gérard-Philipe, à Clermont-Ferrand, le bureau de l’assistante sociale est juste à côté de l’infirmerie. Les élèves qui patientent pour un soin ne peuvent pas manquer les affiches qui les regardent. Des dessins d’adolescents ruminant de sombres pensées : "Je me sens seul dans ma classe", "On me menace", "Mes parents se séparent, je suis inquiet"…Autant de motifs de frapper à la porte de Blandine Perrot-Caillieret. "Les élèves savent qu’ici, c’est un sas. Tout ce qu’ils peuvent me dire est confidentiel, rien ne m’oblige à prévenir les parents." Ce contact avec les collégiens, c’est d’ailleurs ce que l’assistante sociale préfère dans son métier, qui n’est pas le plus visible dans les établissements scolaires.

A la différence de l’infirmière, l’assistante sociale n’est pas présente tous les jours dans son bureau, car elle intervient aussi au collège Molière, à Beaumont, et au lycée La Fayette, à Clermont.

Au collège Gérard-Philipe, ses permanences ont lieu le mardi et deux matinées par semaine. Une "itinérance" qui lui donne une grande autonomie dans son organisation, mais qui a son revers.

"On n’est pas toujours connues des équipes. Il faut du temps pour se rendre visible des personnels et des familles. Du temps aussi pour comprendre l’environnement de travail et s’adapter."

L’assistante sociale est tout sauf un électron libre. Au sein du collège, elle est en lien permanent avec la direction, les conseillers principaux d’éducation, les enseignants qui peuvent lui parler des difficultés d’un élève…

Le café pour "prendre la température"

Sa journée commence d’ailleurs avec "le rituel du café", dans les bureaux de l’administration, "pour prendre la température." Ce mardi-là, l’assistante sociale prend ensuite un moment avec la secrétaire d’intendance, pour préparer la commission de fonds social qui attribuera des aides pour le paiement de la demi-pension. "C’est moi qui instruis les dossiers, je connais les situations sensibles. Ici, les familles ne viennent pas forcément vers nous pour demander de l’aide, alors qu’elles ne comprennent pas la tarification solidaire ou qu’elles ont peur de demander… C’est à moi d’aller à leur rencontre."

En réunion avec le groupe de préventionet de suivi du décrochage scolaire

À peine le temps de vérifier les messages sur son téléphone. Pour Blandine Perrot-Caillieret, c’est l’heure de rejoindre le groupe de prévention et de suivi du décrochage scolaire, pour une réunion animée par le principal adjoint, avec les CPE, l’infirmière et la psychologue de l'Education nationale. "On doit faire le point sur quelques situations d’élèves de 6e et de 5e."

Des signalements d’absentéisme, une élève victime de harcèlement, une autre pour laquelle des violences intra-familiales sont suspectées, un adolescent en fugue recherché par la police…

"Mon travail c’est de faire le lien avec les familles, d’évaluer les situations et de donner des clés de compréhension aux équipes du collège, pour qu’on arrive à résoudre des difficultés."

Des rendez-vous à reporter

Discuter avec une maman, c’est justement ce que Blandine Perrot-Caillieret avait prévu dans la matinée. Mais la mère attendue a décommandé le rendez-vous par un texto. L'assistante sociale devra la rappeler et refixer une date.Elle ne pourra pas davantage s’entretenir avec les deux élèves qu’elle a fait convoquer à l’issue du GPDS, elles sont absentes. Il faudra "absolument les voir dans la semaine, en particulier celle qui est intégrée dans un dispositif Phare de lutte contre le harcèlement." 

Les journées ne ressemblent pas toujours à ce que Blandine Perrot-Caillieret avait prévu. L’assistante sociale a l’habitude. Au collège Gérard-Philipe, elle accompagne 166 élèves (sur 430), dont les familles « n’ont pas forcément les codes et ne comprennent pas toujours ce qu’on leur demande ».

Aides financières, protection de l'enfance et décrochage

Ses interventions ciblent en premier lieu les problématiques économiques.

"Ici quasiment tous les élèves vivent en-dessous du seuil de pauvreté. Il y a 65 % de boursiers. Pour des familles en grande précarité financières, sortir 10, 15 ou 20 €, c'est compliqué."

D'où la nécessité de solliciter les aides auxquelles elles ont droit, pour financer les fournitures, les voyages ou la demi-pension.

Viennent ensuite les interventions éducatives, en lien avec des maltraitances ou des carences éducatives au sein des familles. Quand une situation la préoccupe, l'assistante sociale peut faire remonter une "information préoccupante" à la cellule départementale de recueil, de traitement et d'évaluation des informations préoccupantes, une instance du conseil départemental du Puy-de-Dôme. 

  

Troisième domaine d'intervention, la lutte contre l'absentéisme et le décrochage scolaire conduit Blandine Perrot-Caillieret à rencontrer les familles, voire les élèves concernés pour "comprendre la situation." Dans l'Education nationale, l'assistante sociale est la seule à pouvoir effectuer des visites à domicile.

"Mon rôle, c'est de mettre les parents en confiance, on n'est pas dans le jugement mais dans l'écoute, pour accompagner à la parentalité", insiste l'assistante sociale. Un travail d'éducation à la parentalité qu'elle voudrait approfondir si elle avait le temps. Mais c'est impossible : avec 400 dossiers à suivre sur trois établissements, "on est obligé de se limiter à ce qui est le plus urgent."  

Le service social de l'Education nationale s'adresse à trois publics, les élèves, les étudiants et les personnels. La plupart des 3.000 assistants sociaux interviennent auprès des élèves, dans les collèges et les lycées. 

Pourquoi sont-ils peu visibles ?  

Nous sommes moins identifiés que les infirmiers dans les établissements, parce que nous sommes moins présents. L'assistant social travaille sur trois ou quatre établissements, ce qui veut dire un ou deux jours sur chaque site. Il a un gros travail de communication en interne à faire, pour être identifié par les équipes et pour qu'elles lui passent le relais au bon moment.

En quoi consistent leurs missions ?

La mission centrale, c'est de permettre la réussite scolaire de tous les élèves. Il n'y a pas que l'aide financière et l'accès aux droits ! Au quotidien, on est surtout sur l'accompagnement des élèves, qui peuvent venir voir sans autorisation parentale. On participe aussi à la protection de l'enfance, à la lutte contre le décrochage scolaire et l'absentéisme,  à la promotion de la santé par des actions de prévention, à l'éducation à la sexualité... On est très généralistes, ce qui fait la force et la faiblesse de notre profession.

Quelles sont les priorités pour votre syndicat ?

On demande d’abord la reconnaissance de notre métier. En janvier, dans son discours de politique générale, Gabriel Attal a cité les infirmières scolaires en parlant de nos missions. Ça a provoqué une prise de conscience chez tous mes collègues. On existe, on veut être connus, respectés au sein de notre institution et valorisés. Ça passe par la revalorisation salariale, puisque cette profession, exercée à 96 % par des femmes, a la plus petite grille de salaire de l'ensemble des fonctionnaires de la catégorie A, avec une part de primes importante. Ça passe aussi par des créations de postes. Nous sommes 3.000 assistants sociaux, il faudrait qu’on soit 15.000, pour être présents sur le premier et sur le second degré. On demande d’être au maximum sur deux établissements, voire un seul en REP (Réseau d'éducation prioritaire). Aujourd’hui, il faut prioriser nos missions, ce qui est très frustrant. 

Isabelle Vachias

Читайте на 123ru.net


Новости 24/7 DirectAdvert - доход для вашего сайта



Частные объявления в Вашем городе, в Вашем регионе и в России



Smi24.net — ежеминутные новости с ежедневным архивом. Только у нас — все главные новости дня без политической цензуры. "123 Новости" — абсолютно все точки зрения, трезвая аналитика, цивилизованные споры и обсуждения без взаимных обвинений и оскорблений. Помните, что не у всех точка зрения совпадает с Вашей. Уважайте мнение других, даже если Вы отстаиваете свой взгляд и свою позицию. Smi24.net — облегчённая версия старейшего обозревателя новостей 123ru.net. Мы не навязываем Вам своё видение, мы даём Вам срез событий дня без цензуры и без купюр. Новости, какие они есть —онлайн с поминутным архивом по всем городам и регионам России, Украины, Белоруссии и Абхазии. Smi24.net — живые новости в живом эфире! Быстрый поиск от Smi24.net — это не только возможность первым узнать, но и преимущество сообщить срочные новости мгновенно на любом языке мира и быть услышанным тут же. В любую минуту Вы можете добавить свою новость - здесь.




Новости от наших партнёров в Вашем городе

Ria.city

На Пикалевском глиноземном заводе, принадлежащем «РУСАЛу», случилась трагедия

Тарпищев заявил, что Андреева и Шнайдер сыграют на Олимпиаде в парном разряде

Виктор Хориняк, Екатерина Вилкова и Игорь Верник сыграют в семейном ромкоме «Прикосновение»

СК: подростка отправили под домашний арест после наезда на журналиста «Известий»

Музыкальные новости

Астраханские онкологи напоминают о своевременности прохождения профилактических осмотров

Совладелец «ТЕХНОНИКОЛЬ» Игорь Рыбаков запустил на Дальнем Востоке бизнес-клуб «Эквиум»

Матч года — битва между сборными НХЛ и КХЛ. В Москву посреди лета приедут все звезды от Овечкина до Панарина

Как Лукашенко еще в 90-е расправился со всеми ОПГ Беларуси

Новости России

Россиянам plus size посоветовали носить классическое платье-рубашку в жару

Площадь возгорания в Москве достигла 600 квадратных метров

Арфа будет звучать на фестивале «Хельга» в Выбутах

В пятницу городские службы Москвы будут работать в усиленном режиме из-за непогоды

Экология в России и мире

В Геленджике появился новый развод туристов: вымогательство переросло в грабёж с нападением на автомобиль

Странный визит: зачем Канье Уэст приезжал в Москву, быстро уехав?

Такого вы еще не видели: в России проходит кастинг на участие в самом удивительном конкурсе красоты

КАК КУПАТЬСЯ БЕЗОПАСНО?

Спорт в России и мире

Уимблдон. 2 июля. Джокович сыграет вторым запуском на Центральном корте, Маррей – третьим, турнир начнут Рублев, Сафиуллин, Швентек, Самсонова

Уимблдон. 4 июля. Марреи сыграют пару последним запуском на Центральном корте, Зверев сыграет на Корте №1

Уимблдон. 5 июля. Алькарас сыграет первым запуском на Центральном корте, Синнер – последним

Более 100 спортсменов в Саратове принимают участие в Кубке России по настольному теннису памяти Паралимпийской чемпионки Наталии Мартяшевой

Moscow.media

Совладелец «ТЕХНОНИКОЛЬ» Игорь Рыбаков запустил на Дальнем Востоке бизнес-клуб «Эквиум»

Боевая башня башенного комплекса Вовнушки (Ингушетия)

Столичный спецназ Росгвардии завершил полевой выход в Подмосковье

Рододендроны озера Джека Лондона.











Топ новостей на этот час

Rss.plus






Нижегородские финалисты конкурса «Это у нас семейное» рассказали, какой должна быть традиционная семья

Новости

Сильный дождь с градом пройдет в Москве в пятницу

Россиянам перечислили основные принципы профилактики рака