La fête de la Saint Jean, c’est la fête de l’été. Le jour le plus long où toute l’Europe s’anime, et le Portugal encore plus. Les Portugais de Clermont sont arrivés en Auvergne avec cette fête et défilent tous les ans dans la ville en organisant trois jours de fête.Certes, cette année, le fameux été se fait toujours attendre et des nuages menaçants ont plané sur la fête, mais l’ont finalement épargnée.
Portugais de toute la FranceAprès le grand lancement vendredi soir place du 1er mai, les Portugais ont animé le centre-ville ce samedi, accompagnés de tous les amis : autour des hôtes Clermontois d’Os Camponeses Minhotos (Les paysans du Minho, région d’où sont originaires la plupart des Portugais clermontois), on trouvait les Berruyers de Zes Prenas et leurs assourdissantes percussions, les danseurs Lyonnais de Rosita, Les Landais sur échasses des Hérons des lacs, sans oublier, pour le plaisir des yeux, miss France-Portugal et ses deux dauphines qui, cette année, sont toutes les trois Clermontoises.
Souvenirs de la fête 2023
Évidemment, après avoir défilé, les Portugais ont été reçus dans les salons de la mairie par le maire Olivier Bianchi qui a rappelé le rôle essentiel de la communauté portugaise (40.000 personnes dans la métropole) en n’oubliant pas de faire un petit détour historique par un événement qui a marqué le Portugal et le monde il y a 50 ans : la révolution des Œillets qui a entraîné la chute de la dictature salazariste et l’arrivée de la démocratie.
Des échasses dans les salons !Avec en prime cette image inhabituelle des Landais perchés sur leurs échasses, dansant dans les salons de la mairie.Les miss ont attiré les regards. Photo Richard BrunelToute cette joyeuse équipe a ensuite rallié la place du 1er mai pour la grande fête… sans feu : la proximité des installations du festival Europavox (qui débute le 28 juin prochain) l'interdisant. Mais qu’importe, la fête a été, comme d’habitude, bruyante et joyeuse.Elle se termine ce dimanche avec encore une journée complète de spectacles. Il y aura à boire, à manger… et toujours une pluie menaçante. Mais maintenant, ça, on en a l’habitude !
Arnaud Vernet
