Il s’est déplacé à Bourbon-l’Archambault, mardi, où l’Ehpad Saint-Joseph est menacé de fermeture. Yannick Monnet raconte en être reparti avec de l’amertume : "Pour lui dire la gravité de la situation financière des structures du grand âge, j’étais allé au ministère de la Santé, il y a trois mois, avec une délégation de directeurs d’Ehpad… Le ministère n’en a pas tenu compte !".
« Un député mobilisé »Le député PCF sortant y voit un "énième signe de l’abandon des territoires par la majorité présidentielle". Particulièrement en ruralité : "On ferme des classes, des services publics, le coût de la vie augmente, rien sur le pouvoir d’achat, rien sur les mobilités en milieu rural. Il y a une vraie relégation". Voilà pour son constat. Pour le résultat, comme les élections européennes l’ont confirmé, le RN tire les marrons du feu : "On a beau être en colère, il y a différentes façons de l’exprimer et, là, ce n’est pas la bonne méthode, insiste Jean-Paul Dufrègne, son suppléant. Malgré les tentatives de dédiabolisation, l’extrême droite reste l’extrême droite. Et elle ne propose aucune solution".
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En particulier sur les questions sociales : "Le RN vote systématiquement contre l’intérêt des gens qui travaillent et contre les progrès sociaux". A une candidate du parti lepéniste complètement inconnue dans la circonscription, Yannick Monnet oppose aussi son "ancrage bourbonnais", sa "connaissance des enjeux", son "action" : "Notre territoire a besoin d’un député mobilisé, qui écoute et accompagne les habitants, relaie leurs problèmes, fait avancer les dossiers. Pendant deux ans, je me suis nourri de rencontres avec des aides à domicile, soignants, agriculteurs, fonctionnaires, salariés du privé, retraités, sans emploi, personnes handicapées… C’est le sens de mon engagement : être utile".
Face à la montée de l’extrême droite, les candidats de la gauche rassemblée sont, appuie-t-il, les "meilleurs remparts" : "Car ce sont les plus à même d’apporter des réponses sociales aux difficultés des gens".
