Sur X, Bastien Parisot, responsable des campagnes numériques chez LFI, assure que son parti n'a pas eu recours à des influenceurs pour appeler à voter pour le Nouveau front populaire.
La France insoumise a-t-elle rémunéré des influenceurs pour inciter leurs suiveurs à voter LFI aux élections législatives qui se profilent ? La question se pose alors que deux d'entre eux évoquent le sujet dans des vidéos postées sur leurs réseaux.
Tout commence le 12 juin dernier. Dans une vidéo publiée sur X, et très largement relayée, l'influenceuse Maeva Ghennam assurait avoir été approchée par "le cabinet de Jean-Luc Mélenchon" pour entrer en politique, avant de finalement revenir sur ses propos.
Ce mardi, c'est l'influenceur Jeremstar qui affirme qu'un parti dont il ne dévoile pas l'identité lui a proposé une importante somme d'argent pour faire sa promotion. "On m’a proposé 15.000 euros, ce n’est pas une plaisanterie, pour faire trois stories et un post où je prendrais en photo, filmerais dans l’isoloir, ce que je mets dans l’enveloppe pour inciter (...) ma communauté à voter pareil", explique-t-il dans une story Instagram.
"Nos soutiens le font d'eux-mêmes"Sur X (ex-Twitter), la France insoumise a décidé de réagir pour mettre fin aux nombreuses rumeurs. "Non, la France insoumise ne l'a pas contacté (Jeremstar, ndlr). On ne paye personne pour appeler à voter pour nous. On n'en a pas besoin, nos soutiens le font d'eux-mêmes", écrit Bastien Parisot, responsable des campagnes numériques chez LFI.
Ce dernier ne manque au passage d'accuser les concurrents de La France insoumise d'avoir recours à de telles pratiques. "Allez plutôt chercher chez les macronistes ou chez les fachos", lâche-t-il.
— Bastien Parisot (@BastienParisot) June 19, 2024
Au lendemain de la vidéo de Maeva Ghennam, Bastien Parisot avait déjà réfuté les accusations faites à LFI, expliquant que son parti n'avait pas tenté de joindre l'influenceuse marseillaise.
Cette dernière a toutefois apporté récemment son soutien à Sébastien Delogu, ancien député LFI originaire de la cité phocéenne, qui s'est fait connaître ces dernières semaines en brandissant un drapeau palestinien à l'Assemblée nationale.
