Dimanche 2 juin dernier, un groupe de 7 personnes membres du club Esprit plongée brivadois était venu effectuer plusieurs sessions de plongée dans le Var. Au cours de l’une d’entre elles, le trésorier de l’association, Richard Decouflet, avait trouvé la mort comme le révélaient mercredi nos confrères de La Tribune - Le Progrès.
L’oxygénothérapie normobare médicale était périmée depuis le 4 février 2019L’homme de 71 ans, originaire d’Espalem, aurait été victime d’un accident en raison du non-respect de plusieurs dispositions obligatoires inhérentes à la pratique de la plongée. Une enquête administrative, ouverte dès le lendemain par le service départemental de la jeunesse, avait mis en évidence que « l’établissement de plongée Esprit plongée brivadois ne présentait pas les conditions de sécurité réglementaire », selon l’arrêté du préfet.
Il ressort également des investigations qu’aucun directeur de plongée n’avait organisé l’activité ni rédigé de feuille de sécurité, créant ainsi un risque grave et immédiat pour les usagers. De plus, l’oxygénothérapie normobare médicale présente à bord était périmée depuis le 4 février 2019. Selon l’enquête, les plongeurs étaient descendus sur des profondeurs de 64 mètres le matin et 78,2 mètres l’après-midi (plongée de l’accident) alors que la plongée en France à l’air est interdite au-delà des 60 mètres. Contacté, le président de la structure, Christophe Jacquard, n’a pas donné suite à nos sollicitations.
Cédric Dedieu