Après la démission d’un cinquième conseiller municipal, de nouvelles élections sont organisées, comme le veut la loi, le 8 septembre prochain.
La goutte d’eau. Celle qui va faire déborder les urnes. Un cinquième conseiller municipal a quitté l’hémicycle sandolien. Cinq départs égrainés depuis le début du mandat et qui n’ont rien à voir les uns avec les autres. Mais un cinquième départ qui porte la proportion d’absents à un tiers du total. Résultat ? Comme le prévoit la loi, de nouvelles élections doivent être organisées.
Un seul dimanche de réellement disponiblePour cela, la commune dispose de trois mois à compter de la dernière lettre de démission. Soit, le 12 septembre. « C’est assez simple. Avec les élections législatives et les vacances, nous n’avions pas beaucoup de choix. » Rendez-vous est donc donné le dimanche 8 septembre par Martine Tyssandier.L’édile avoue aisément qu’elle se serait bien passée de ce nouvel épisode de chamboule-tout dans notre démocratie. « Nous portons également trois gros projets pour la fin de la mandature. C’est assez compliqué. »
Réunion jeudi pour trouver des nomsCompliqué également, de trouver des citoyens désireux de s’engager en politique.
Nous avons une réunion jeudi avec mes adjoints. Je leur ai demandé de venir avec des gens, des noms, qui seraient intéressés. Et puis, entre les deux tours des législatives, je les appellerai ou j’irai les voir. Mais je ne vous cache pas que ça va être compliqué.
Ces démissions de conseils municipaux, Saint-Sandoux n’est pas la seule commune à en souffrir. C’est même devenu courant dans les villages puydômois. Pour des raisons parfois aussi républicaines que « Je n’aime pas trop l’ambiance ».Avis aux habitants de Saint-Sandoux désireux d’entrer en politique pour trois ans au moins. « Et en espérant que les citoyens se déplaceront nombreux pour voter. »
Simon Antony