Depuis dix-huit mois, la mairie ainsi que la direction de l’Ehpad La Chesnaye travaillent à la restructuration de l’établissement.
Le permis de construire ainsi que le dossier de demande de subvention ont été transmis vendredi 13 mai, date butoir aux instances (conseil départemental et ARS) ; la subvention de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) étant la pierre angulaire de ce projet.
Vingt-et-une chambresLe chantier, d’envergure, débuterait par la construction d’un nouveau bâtiment de vingt-et-une chambres, puis suivraient quatre phases permettant la restructuration de vingt-quatre chambres. Il s’agit de modifier l’existant, de créer une lingerie, des vestiaires hommes et femmes et divers locaux afin de répondre aux normes en cours dans ce type d’établissement.
Les travaux permettront d’améliorer les flux au sein même de l’établissement ainsi que les locaux destinés au personnel. Le but est d’améliorer leurs conditions de travail et sans doute l’attractivité de l’établissement. Ils permettront en outre un plus grand confort pour les résidents.
Les travaux se dérouleront en site occupé et l’impact sur l’hébergement et l’accompagnement des résidents sera limité. La qualité des soins et la sécurité de tous seront une priorité, assure la directrice.
« Le chemin semble long, mais nous devons inventer un lieu d’accueil et de vie afin de permettre aux résidents de se sentir comme “chez soi” », a commenté l’intéressée, Dominique Girault.
Le chantier pourrait démarrer en 2025 en fonction de l’accord des subventions. Pour couvrir et lisser ce lourd investissement, le prix de journée devrait légèrement être augmenté. L’Ehpad de Saint-Bonnet-Tronçais reste un des moins chers du département.