Marmanhac. Les pongistes pensent à l’avenir. L’US Marmanhac tennis de table, le petit poucet du championnat départemental de ping-pong avec sa douzaine de licenciés seniors, ne se contente pas d’engager deux équipes en championnat départemental dont une en D1. Il pense aussi à l’avenir avec son école qui regroupe onze jeunes de neuf à quatorze ans. Ils ont découvert ce sport lors des temps d’activités périscolaires, lorsque le président Gilles Vervel assurait bénévolement des séances de découverte.
Désormais, ils pratiquent au sein du club et s’entraînent tous les vendredis dans la salle du foyer rural après 17 heures sous l’égide de leurs aînés. Un bon moyen de penser à l’avenir tout en sachant que « le plus dur sera de les conserver », le président pointant du doigt un championnat seniors dont les matchs se déroulent le vendredi en soirée : « Je comprends que les parents hésitent à libérer leurs enfants parfois jusqu’à 2 heures du matin lorsque nous jouons en déplacement ».
Une même passionMais pour le moment, point de questions existentielles, l’alchimie opère entre ces quadra, quinqua et plus et leurs élèves. Et comme il n’existe pas de championnat pour eux, ils se mesurent à un robot lanceur de balles programmable dont le club est doté, disputent des compétitions internes et parfois des sets acharnés face leurs coachs. Pour les récompenser, le club leur offre chaque fin de saison, médailles, coupes, tee-shirt qu’ils sont fiers d’arborer lors d’une petite manifestation où règne la convivialité et le plaisir de partager une même passion pour le ping-pong. Quant à Gilles Vervel, Philip Cheetham, Vincent Gibert et Eric Montourcy, les cadors de l’équipe fanion, ils savourent leur maintien dans le championnat élite départemental, mais ne vont pas pour autant lâcher la raquette d’ici septembre afin d’entamer une nouvelle saison avec tous leurs atouts physiques et techniques car « ça devient de plus en plus difficile », affirme le président.
