Le 1er juin 1997, Valérie Fauriaux reprenait le Bar des sportifs, un établissement ancré dans la mémoire des Felletinois de longue date (même les plus anciens affirment l’avoir toujours connu). A l’époque, elle était âgée de 25 ans.
J’ai acheté le bar à Martine et Patrice Couturier qui eux-mêmes l’avait acquis auprès de Milou Dechaud. A l’époque, c’était un bar-tabac avec jeux.
Après avoir fréquenté l’école primaire de Saint-Quentin-la-Chabanne, le collège de Felletin, le lycée professionnel d’Aubusson, elle a terminé sa formation au lycée Jean-Monnet à Limoges et à l’Alefpa à Guéret. A Limoges, elle a obtenu un brevet professionnel en hôtellerie. Elle avait découvert l’univers hôtelier et celui des bars aux côtés de sa tante, Odette Fauriaux (devenue Odette Chandernagor en épousant l’ancien ministre), qui tenait l’Hôtel Le Chapitre, à Aubusson, où elle passait l’essentiel de ses vacances scolaires.
Les années ont passé et aujourd’hui elle affirme que son plus beau souvenir est sa rencontre, dans le bar, avec Didier Alamarguy, devenu son mari et le père de ses deux filles. D’autres souvenirs sont plus tristes. « J’ai vu aussi trop de personnes partir, souvent beaucoup trop tôt, en particulier ces dix dernières années ».
Le bar a diversifié ses activitésEn étant ouvert de 7 heures à 19 heures tous les jours (fermé le dimanche après-midi), en diversifiant l’activité (PMU, relais Pick up, cartes grises, vente de La Montagne, petits dépôts…), elle a sensiblement augmenté le chiffre d’affaires.Valérie et Didier (qui a rejoint son épouse au bar) ont pu compter sur une clientèle d’habitués. C’est un bar de quartier, situé un peu à l’écart, mais plein de vie qu’un autre couple reprendra en juillet.
Didier Alamarguy va goûter aux joies de la retraite et Valérie, 52 ans, va chercher une activité professionnelle. Bien entendu elle continuera d’animer sa page Facebook qui compte 2.800 membres. Elle s’engagera aussi sans doute dans la vie politique felletinoise.
