Noa Nakaitaci est en vacances. L’ancien ailier international français n’a pas prévu de partir mais de rester sur Limoges pour découvrir plus en profondeur avec sa famille la ville et ses environs, ce qu’il n’a pas trop eu l’occasion de faire depuis son arrivée en décembre dernier par le biais de Romain Détré.
Après, il sera temps pour l’ancien Clermontois d’entamer début juillet la préparation de la saison à venir avec l’USAL. Malgré quelques sollicitations après la relégation du club au terme d’une saison compliquée, Noa Nakaitaci a décidé d’aller au bout de son contrat avec Limoges. Avec l’envie de transmettre qu’il va pouvoir mettre en pratique à la rentrée en commençant une formation d’entraîneur, base de son après-carrière.
À votre arrivée à Limoges en décembre dernier, vous vous étiez engagé avec l’USAL jusqu’en 2026. Pourquoi avez-vous décidé de rester ?
C’est une bonne question (rires). Je suis resté car c’était la meilleure option pour mon après-carrière. Je veux passer mon diplôme d’État pour devenir entraîneur. Limoges me donne cette opportunité, d’où ma décision.
Avez-vous été tenté de partir ?
Je ne me suis pas posé la question. J’ai eu quelques propositions mais elles n’étaient pas intéressantes. Ma priorité était Limoges car même si je suis encore joueur, je me projette sur mon après-carrière.
On m'a souhaité la bienvenue
Quel est votre ressenti sur vos six premiers mois à Limoges ?
Par rapport à tout ce que j’ai pu connaître dans ma carrière, j’ai été confronté à une nouvelle expérience avec des joueurs qui, pour certains, sont pluriactifs et ont donc un rapport différent au rugby. J’ai pu avoir également plus de temps pour profiter de ma famille. Cela a été très enrichissant même s’il y a eu la déception au niveau des résultats.
Avez-vous été surpris par le niveau de la Nationale 2 ?
Non, pas vraiment. Techniquement, cela n’a rien à voir avec le Top 14. Physiquement, ça tape pas mal. Il y a aussi quelques coups de pied ou de poing qui traînent dans les rucks. Sur les deux-trois premiers matches, on m’a souhaité la bienvenue (rires).
Dès votre arrivée, vos partenaires ont loué votre état d’esprit et votre implication…
J’aime partager avec les plus jeunes qui sont en phase de développement. J’aime leur faire profiter de mon expérience, de ce que j’ai vécu pour les faire progresser.
Alexandre Maleyrie, le nouveau directeur sportif, compte vous intégrer dans l’encadrement des jeunes du club. Avez-vous déjà entraîné ?
Non, cela va être tout nouveau pour moi. Je n’ai pas passé mes diplômes plus tôt car je me consacrais à ma carrière de joueur. Mais j’ai toujours eu cette volonté de transmettre. Je vais basculer de l’autre côté et je vais beaucoup apprendre, c’est certain.
Comment abordez-vous cette future première expérience d’encadrement avec des jeunes ?
Avec un peu d’appréhension et beaucoup d’excitation. C’est un peu comme l’éducation des enfants pour un parent. Un bon entraîneur doit faire en sorte de faire passer son message et que ce message soit bon. C’est un bon début pour moi pour savoir où je veux aller.
Dans le même temps, vous restez joueur dans un groupe appelé à changer. Quels sont vos objectifs ?
J’espère apporter mon expérience sur le terrain mais aussi en dehors. C’est important d’avoir un groupe soudé si on veut avoir de bons résultats. Je dois montrer l’exemple à l’entraînement mais aussi en match pour essayer de tirer tout le monde vers le haut.
Jean-François Darthoux
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