Confirmez-vous que Julian Alaphilippe ne sera pas au départ du prochain Tour de France ?
Je ne confirme rien. J’ai dit que lui-même ne souhaitait pas être présent au départ. Mais il a dit que si l’équipe le voulait, il viendrait. Je pense que Julian a d’autres objectifs. Il y a les Jeux Olympiques à Paris. Ce sera la dernière fois qu’il aura l’occasion de disputer les Jeux chez lui. On verra.
À titre personnel, quelle est votre volonté ? Qu’il soit au départ du Tour de France ?
Je n’ai aucune volonté. Il y a une direction au niveau de l’équipe. On va décider ensemble après le Tour de Suisse. Pour vous, c’est le sujet de l’année, mais pour nous non.
Qu’avez-vous pensé de sa prestation sur le Giro ?
J’ai revu le Julian que je voulais voir. Malheureusement, je pense qu’il pouvait gagner deux étapes. Dans l’étape des “gravel” (6e étape), il avait amené un grand braquet devant et il n’a pas pu changer son vélo car ça allait trop vite alors qu’il était dans l’échappée (Julian Alaphilippe avait terminé 2e, battu au sprint par l’Espagnol Pelayo Sanchez, NDLR). Mais bon… Enfin, l’équipe a remporté quatre victoires, Jan Hirt a fini 8e du général. On ne se plaint pas.
Vous a-t-il rassuré ?
J’espère qu’il va rester à ce niveau et même être meilleur encore.
Aux Estables, propos recueillis par Manuel Caillaud