La Tuilerie de Pouligny de Chéniers fait partie d’un circuit incontournable pour les touristes, dans le nord de la Creuse ; une destination, aujourd’hui, pour découvrir un éco-musée et des métiers pour la plupart disparus : tuilier, briquetier, potier, mais aussi forgeron, charron. Le diagnostic révèle que « la fréquentation n’est pas toujours à la hauteur des espérances ». Il a amené les élus de la Communauté du Pays dunois à étudier le devenir du site.
En effet, située en prolongement des sites de l’hôtel Lépinat à Crozant et de l’espace Monet-Rollinat à Fresselines, en direction de Bonnat, la Tuilerie de Pouligny, actuellement propriété de la commune de Chéniers, pourrait développer de nouveaux projets et compléter l’offre touristique des deux premiers sites.
Un site de dix hectaresAvec ses dix hectares de superficie, l’endroit présente de nombreux atouts à valoriser, dessinant à terme la composition d’un véritable parc de loisirs. Des infrastructures nouvelles pourraient ainsi être créées pour accueillir des espaces ludiques, un lieu de restauration, une terrasse offrant des activités de plein air, une boutique d’accueil, des capacités de stationnement, permettant aux visiteurs de profiter pleinement d’un lieu apprenant et convivial.
Parmi, les projets, les aspects pédagogiques actuels pourraient se voir renforcer, à travers une mini-ferme pédagogique, et la création de parcours pédagogique pour mettre en valeur des savoir-faire des métiers anciens, soutenus par des partenariats développés avec des écoles et lycées proches comme Raymond-Loewy à La Souterraine.
Transformer les idées en un projet fédérateurPour mener à bien la réflexion, les élus du pays dunois ont visité des sites déjà configurés dans un même esprit, comme le site du Bournat en Dordogne. Ce lieu a été construit pour reprendre l’histoire ancienne de ce village avec fête foraine ancienne, manèges centenaires, grande roue 1900, démonstrations de vieux métiers, animaux des campagnes, balade en barque entre autres.
Pouligny pourrait avoir sa propre identité avec sa culture du chanvre, son potager et tout ce qui existait au XIXe siècle. Le développement d’une zone de formation pour particuliers et scolaires, les ateliers de poterie, la fête des vieux métiers et des potiers, le développement d’évènements sur une plate-forme dédiée, une zone de pique-nique, un parcours d’interprétation, la mise en valeur des zones de biodiversité (prairies sèches, humides, et argile) sont autant d’éléments de valorisation à soutenir où développer.
Faire de ce territoire remarquable entre Indre et Creuse, un seul et même territoire touristique (avril 2024)
Les idées ne manquent pas et il reste aujourd’hui à les transformer en un projet fédérateur pour la Creuse. Un nouveau lieu propice à l’apprentissage, aux loisirs et la détente où la sérénité d’antan et la beauté du site en feront un vrai lieu apprenant et attractif, et, où l’économie locale en ressortira grandie.
