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Taïwan : comment le nouveau président a ravivé la colère de la Chine

A peine trois jours. C’est le temps qu’aura mis la Chine pour placer sur le gril le nouveau président taïwanais, Lai Ching-te, dont le mandat commence sous des auspices compliqués. A 7h45, jeudi 23 mai, l’armée populaire de libération (APL) lançait dans un déluge de menaces verbales l’opération Joint Sword-2024A : des exercices militaires de deux jours autour de Taïwan.

Ces manœuvres, qui mobilisent l’armée de terre, la marine, l’armée de l’air et l’unité des fusées, ont mis les défenses de Taïwan en alerte. L’objectif est de vérifier la "capacité à prendre le pouvoir, à mener des frappes conjointes et à contrôler des territoires clés", a averti vendredi 24 mai l’armée chinoise. "Conçus pour encercler Taïwan à l’Est comme à l’Ouest, les exercices mettent en évidence la capacité de frappe de l’APL dans toutes les directions sur l’île, sans aucun angle mort, créant ainsi une situation où elle est coincée des deux côtés", tambourine le quotidien chinois en langue anglaise Global Times, proche du Parti communiste chinois, tandis que sur son site Internet une vidéo à la musique grandiloquente montre des navires et des avions se préparant à l’action.

La Chine, qui considère Taïwan comme partie intégrante de son territoire, présente ces manœuvres comme une réponse au discours d’investiture de William Lai, prononcé en début de semaine. "Depuis sa prise de fonctions, le dirigeant de la région de Taïwan a sérieusement remis en question le principe d’une seule Chine […], ce qui pousse nos compatriotes de Taïwan dans une situation périlleuse de guerre et de danger", a tonné un porte-parole du ministère de la Défense chinois. Avant de promettre de pousser "un peu plus loin" les représailles à chaque nouvelle "provocation" taïwanaise, "jusqu’à ce que la réunification complète de la mère patrie soit réalisée".

Un dangereux "séparatiste" aux yeux de Pékin

William Lai, qui a été élu en janvier, mais a pris ses fonctions lundi 20 mai, a permis au Parti démocrate progressiste, une formation traditionnellement indépendantiste, de conquérir un troisième mandat consécutif historique, après ceux de la présidente Tsai Ing-wen, arrivée au pouvoir en 2016. Très prudente, cette dernière a cherché pendant ses années au pouvoir à préserver le statu quo, se gardant bien d’une déclaration formelle d’indépendance - même si l’île mène de facto une politique autonome - qui équivaudrait pour Pékin à une déclaration de guerre. Dans son discours, William Lai a pourtant lui aussi promis de préserver le statu quo. Mais Pékin le considère comme un dangereux "séparatiste", depuis qu’il s’est décrit en 2017, lorsqu’il était Premier ministre, comme un "travailleur pragmatique pour l’indépendance de Taïwan".

Certaines nuances de sa déclaration d’investiture, imperceptibles pour un non-spécialiste, ont encore aggravé son cas. "J’espère que la Chine fera face à la réalité de l’existence de la République de Chine [NDLR : le nom officiel de Taïwan], respectera les choix du peuple taïwanais et, en toute bonne foi, choisira le dialogue plutôt que la confrontation", a-t-il insisté. Autre phrase qui a manqué de faire s’étrangler les dirigeants communistes : "Même si nous acceptons l’intégralité de la position de la Chine et renonçons à notre souveraineté, l’ambition de la Chine d’annexer Taïwan ne disparaîtra tout simplement pas", a martelé le numéro un taïwanais, avant d’exhorter la Chine à "cesser ses intimidations politiques et militaires".

Une chose irrite particulièrement Pékin : le fait que le nouveau président fasse référence à deux Etats, alors que pour le régime communiste, il n’y a "qu’une seule Chine". "Ce que William Lai a dit dans son discours suggère qu’il pourrait s’écarter de la ligne modérée de Tsai Ing-wen. Il s’est montré plus ferme sur la souveraineté de Taïwan et n’a pas repris certains gestes conciliants de sa prédécesseure. Alors que Tsai avait laissé subsister des ambiguïtés dans sa caractérisation des relations entre les deux rives du détroit, Lai semble s’y opposer : il veut affirmer haut et fort que la Chine et Taïwan sont deux Etats distincts", souligne Amanda Hsiao, analyste à l’International crisis group, une ONG dont la mission est d’aider à résoudre les conflits.

"Il s’agit d’un avertissement à la fois à l’administration de William Lai et à Washington que la Chine peut et va continuer à faire pression sur Taïwan si Lai ne revient pas à un ton et à une approche plus modérés, poursuit la chercheuse. Mais une approche aussi énergique pourrait avoir l’effet inverse. Compte tenu de la profonde méfiance de l’administration Lai à l’égard de Pékin et des pressions intérieures auxquelles elle est actuellement confrontée, Taipei pourrait se montrer encore plus ferme sur sa ligne de conduite vis-à-vis de la Chine".

"La réaction brutale de la République populaire de Chine s'explique par le fait qu'elle a estimé que William Lai avait clairement indiqué dans son discours que les deux rives du détroit étaient des pays distincts ayant chacun leur propre souveraineté", abonde Bonnie Glaser, directrice générale du programme Indo-Pacifique au German Marshall Fund des États-Unis (GMF).

Stratégie du Sashimi

De fait, les autorités chinoises, qui cherchent à isoler l’île, saisissent la moindre occasion pour punir Taïwan, estiment plusieurs chercheurs locaux. Pékin avait mené des exercices militaires d’une ampleur historique après la visite de Nancy Pelosi, à Taipei, en août 2022, alors présidente de la Chambre des représentants américains, en août 2022. Puis d’autres manœuvres d’ampleur en avril 2023, après la rencontre entre Tsai Ing-wen avec McCarthy, le successeur de Pelosi, en Californie. "La Chine cherche à monter ses muscles au nouveau gouvernement. Ce type d’actions est une claire atteinte à la sécurité et à la prospérité de la région. Mais Taïwan est déterminé à maintenir le statu quo, nous ne voulons pas être dans la provocation", a réagi le ministre adjoint des Affaires étrangères, Tien Chung-Kwang.

Les experts taïwanais ont observé les manœuvres chinoises de très près. "Avec 62 avions, et 27 navires de la marine et des garde-côtes dans la région de Taïwan, il s’agit, après deux jours, d’exercices d’intensité moyenne. Contrairement à ce qu’elle avait fait après la visite de Nancy Pelosi, l’APL n’a pas lancé de missiles balistiques ou de fusée à longue portée et n’a pas non plus effectué d’exercices avec tirs réels", résume Si-Fu Ou, qui reçoit L’Express à l’Institut pour la recherche sur la défense nationale et la sécurité (INDSR), un centre de réflexion militaire, dont les locaux sont ceux de l’ancien quartier général de l’armée japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale.

Gare toutefois à ne voir dans ces manœuvres qu’une simple routine. "Les navires de l’APL se sont rapprochés plus près que jamais des zones contiguës de Taïwan (24 milles nautiques), poursuit cet expert. Outre la puissance de feu déployée au large de Taïwan, quatre navires de garde-côtes chinois ont pénétré ce vendredi dans les "eaux interdites" des îles de Wuqiu et de Dongyin, appartenant à l’archipel de Taïwan". Déjà, en février dernier, des navires de garde-côtes chinois avaient frôlé les îles taïwanaises de Kinmen, située à proximité de la ville chinoise de Xiamen, créant un précédent. "Les Chinois signalent que le "modèle Kinmen" de normalisation des patrouilles de garde-côtes dans les eaux territoriales peut maintenant être appliqué à toutes les îles périphériques", analyse Bonnie Glaser, du GMF.

La pression devrait continuer à augmenter à l’avenir, alors que William Lai fait face à une situation difficile, tant sur le plan extérieur qu'intérieur (son parti n'a pas la majorité au Parlement). Les médias chinois suggèrent d’ailleurs que ces deux jours d’exercices militaires pourraient n’être que les premiers d’une série. "Pékin essaye de créer une nouvelle normalité, de fragiliser le statu quo, en utilisant une méthode que j’appelle la 'stratégie' du sashimi' : une progression par petites touches, pour ne pas créer de réaction étrangère trop forte. C’est une stratégie globale, combinant désinformation, coercition économique, et conflits en zone grise, comme les exercices militaires", explique Su Tzu-Yun, lui aussi chercheur à l’INDSR, son fusil de réserviste posé à ses côtés.

Malgré ces tentatives d’intimidation, la vie continuait ce vendredi, sous un ciel blanc et une forte humidité, comme si de rien était, dans la capitale taïwanaise. "Je ne suis pas vraiment inquiet, en fait je n’y fais même pas attention : les Taïwanais s’habituent à ce type de démonstrations de force. Bien sûr qu’une guerre serait terrible, mais je ne pense pas que les Chinois attaqueront de sitôt parce qu’ils ont beaucoup de problèmes intérieurs à régler d’abord", lâche Yu-lin, un pilote de ligne de 26 ans, avant d’enfiler son casque et de monter sur son scooter. "Ils font ça pour nous perturber parce qu’ils ne veulent pas qu’on vive tranquillement, mais ils ne veulent pas vraiment nous attaquer. Je ne m’en fais pas", assure elle-aussi Daisy, une femme de 62 ans, portant un masque sanitaire, à quelques mètres de là. "J'avais eu très peur d'une guerre lors des exercices militaires qui avaient suivi la visite de Nancy Pelosi. On essaye de vivre notre vie quotidienne et de rester positifs. De toute façon, je ne peux rien y faire, à mon niveau", conclut Rachel, employée gouvernementale, la trentaine. La population taïwanaise aurait, toutefois, tort de ne pas prendre la menace chinoise au sérieux. Les prochains mois pourraient la faire changer d’avis…

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