L’agglomération du Grand Guéret admet « de meilleures conditions » que les années précédentes. Actuellement, les nombreux captages, situés autour des 25 communes de l’agglomération, indiquent un semblant de retour « à la normale ».
À titre d’exemple, le captage du Massif de Chabrières, qui alimente notamment la ville de Guéret, produit 4.500 mètres cubes par jour, quand les besoins journaliers de la ville sont de l’ordre de 2.500 m3. « On n’avait pas connu cette situation, à la même époque, depuis le mois de mai 2006 », se souvient Jacques Velghe, vice-président de l’agglomération du Grand Guéret en charge de l’eau.
La vigilance est de miseL’élu tempère : « On s’aperçoit aussi que quand il y a plusieurs jours de temps chaud et sec, la production diminue assez fortement ». Avec un sol granitique, fissuré, parfois en très grande profondeur, la vigilance reste de mise. « S’il n’y a pas de pluies suffisantes durant l’été, la situation risque d’être délicate en septembre », précise Nicolas Bernard, le directeur des services techniques au Grand Guéret.
Prudence, donc. Et des bons comportements à conserver. « Les économies d’eau, ça doit devenir une habitude », insiste le directeur des services techniques. « Le niveau de vigilance doit être permanent », ajoute Jacques Velghe, qui rappelle que la vigilance des usagers va de pair avec l’investissement et les entretiens réalisés sur le réseau par l’agglomération du Grand Guéret. En résumé, du mieux, certes, « un retour à la normale » à suivre.
Nicolas Tarrade
