L’enquête suit son cours après l’incident survenu lors de la troisième étape des Routes de l’Oise à Crèvecœur-le-Grand, le lundi 20 mai. Durant cette altercation, le coureur Giovambattista Iera, suspecté de dopage mécanique, a tenté de s’échapper pour éviter l’inspection de son vélo. Au cours de sa fuite, le directeur de course des Routes de l’Oise a été traîné sur le capot d’une voiture sur une distance d’environ 300 mètres.
Ils se sont présentés aux forces de l’ordre le mardi 21 mai à Beauvais. Le procureur de la République de Beauvais, Frédéric Trinh, a annoncé que l’un des suspects, probablement le chauffeur du véhicule, a été placé en garde à vue. Le soir même, vers 18 heures, Giovambattista Iera, suspecté de dopage mécanique, a également été placé en garde à vue. Une enquête judiciaire a été ouverte pour tentative d’escroquerie et violences volontaires aggravées.
L’homme de 53 ans, cycliste amateur, acteur et producteur, a fermé l’accès à ses réseaux sociaux après avoir reçu des messages remettant en question sa probité. Son club, l’AC Bellaingeoise, est perplexe face à cette situation, ne comprenant pas comment Giovambattista Iera, propriétaire de quarante restaurants dans le monde, domicilié à Miami et marié à un mannequin belge, en est arrivé là. Gio Iera, qui apparaissait fréquemment aux côtés de figures renommées du cyclisme telles que Mark Cavendish et Alexandre Vinokourov, mettait à profit sa renommée pour faire la publicité de ses restaurants, incarnant ainsi un exemple typique de réussite à l’américaine, comme l’indique une source proche de l’affaire.
