Lacapelle-del-Fraisse. Rencontre de la famille Bioulac. Tous les cinq ans, la famille Bioulac a pris l’habitude d’une rencontre.
En raison du Covid, il a fallu attendre sept ans cette fois-ci. À l’Orée du bois, 85 personnes se réunissaient dimanche dernier, à tout juste un an pour le plus jeune, Sylvain, fils de Ludovic et Roselyne Bioulac et 87 ans pour René Bioulac de Jussac, le plus âgé, qui passait de maison en maison pour vendre des vêtements. Si le berceau de la famille se situe à Montsalvy, ils sont venus de neuf départements.
Garder le contactLe Cantal est toujours bien représenté. Les ancêtres étaient paysans, certaines générations au Fel et à Jalenques de Mourjou, mais on trouve très vite la moitié d’une fratrie, trois frères, à Paris, comme beaucoup de bougnats, et l’autre moitié exerce le métier de couvreur qui s’est perpétué, notamment à Montsalvy. L’arbre généalogique est largement partagé sur panneaux ou par informatique.
Lors de cette rencontre, les membres ont, notamment, évoqué les matches de rugby sur le terrain de ce hameau du Veinazès, Jean-Paul Bioulac ne manquant pas de rappeler « les troisième mi-temps mémorables » avec Georges Gaston, qui tenait alors l’établissement.
Dans la famille, on retrouve aussi Marie Gaston, écrivain. Pour Paulette Volpi, qui coordonnait ces retrouvailles, « la nouveauté est l’échange à outrance des numéros de portable. Au moins, chacun pourra garder le contact, poursuivre les échanges et préparer la prochaine rencontre, dans cinq ans ».
