Pour sa cinquième titularisation consécutive, le jeune capitaine et demi de mêlée de l’ASM reste prudent sur la suite de la saison et le déplacement à Perpignan de ce samedi (15 heures). Le numéro 9 mise beaucoup sur l’état d’esprit collectif de ses partenaires.
La déception de la défaite en demi-finale face aux Sharks est-elle digérée ?
On verra bien avec ce match à Perpignan si on a digéré ou pas. Je pense que les deux jours de repos que nous a laissé le staff en début de semaine (ndlr : lundi et mardi) ont fait du bien à tout le monde. Ils ont permis de souffler un peu. Même si ce n’est pas facile, que cette défaite nous fait ch…, il faut que nous, les joueurs, on s’y remette ce week-end.
Mentalement, vous sentez le groupe prêt à répondre ?
Je pense que le ressort mental peut encore être activé. Le président nous a mis l’ambition du top 8 sur la fin de saison. Voilà, on sait ce que l’on veut et il faut que l’on essaie d’y arriver. On n’a pas réussi à atteindre l’objectif en Challenge Cup, en début de saison on visait le top 6, on n’y est pas, on est plus bas. Il faut au moins arriver à ce top 8.
Comment on se prépare à affronter une équipe (USAP) qui joue beaucoup sur l’orgueil, la fierté, poussée aussi par une ferveur populaire ?
Je pense qu’il faut rester sur ce que l’on a fait de bien lors des derniers matchs, à savoir être une équipe. Tout le temps, jusqu’à la 80e, il faudra jouer jusqu’à la fin. Ces dernières rencontres ont prouvé que l’on était capable de rivaliser. Du coup, il faut garder le même cap.
C’est quoi ce cap à conserver ?
Rester une équipe dans laquelle chacun fait son job, comme face à Paris et les Sharks, ce qui a amené une confiance collective. On était tous fixé sur le même but. Et si on a réussi à jouer derrière, c’est que les avants étaient forts. Voilà ce que j’appelle être une équipe.
La clé est donc le collectif, même s’il y a pas mal de roulement dans l’équipe pour ce match à Perpignan ?
Oui, la clé est de garder cet esprit collectif. Les roulements, c’est le choix du staff, ça fait partie d’une saison. On est 40 à postuler et les coachs en choisissent 23 à chaque match. Là, ils en ont pris 23 mais tout le monde est prêt à jouer, à pouvoir être là.
Propos recueillis par Christophe Buron
