La Maison de l’Oradou a présenté Et que tu te portes bien, une pièce radio-scénique crée par Radio Dragon et proposée par l’association Les œillets de la liberté.
Cette pièce confronte le public à la réalité des centaines de marraines de guerre qui, durant les treize années de la guerre coloniale portugaise, ont écrit des aérogrammes à leurs filleuls.
On se plonge dans l’écriture d’un couple, dans la correspondance amoureuse entre une marraine de guerre et son fiancé, à la fin des années 60. Ces lettres sont réelles, elles ont été trouvées dans une poubelle à Lisbonne en 2009, puis leurs auteurs ont été retrouvés : ils ont décidé de confier cette correspondance, de manière anonyme, à Léa Promaja, documentariste et autrice de cette pièce.
À partir d’atmosphères, d’archives et en compagnie d’Olivia, sur scène, le public embarque pour un retour au passé salazariste, à la guerre coloniale, qui perdure encore aujourd’hui dans la mémoire des familles et de ceux qui y participèrent.
Le spectacle a été suivi par un échange avec le public animé par Victor Pereira, historien.