L'ESEA, reconnue comme meilleur établissement de formation depuis des décennies et ayant formé les meilleurs cadres du Sénégal et d'une partie de l'Afrique, est confrontée aujourd'hui, à d'énormes difficultés. Des bâtiments qui datent depuis des temps immémoriaux sont actuellement dans un état de délabrement extraordinaire. Jusque-là, aucun acte concret de la part des autorités du centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD) n'a été posé.
La vie des étudiants qui abritent les locaux de ladite école est sous menace. La durée de vie de ces bâtiments est largement dépassée depuis belle lurette et les autorités du COUD en sont bien conscients mais préfèrent mettre sous silence cette situation désastreuse dont est victime l'ESEA.
Ce matin, d'après nos sources, un des dalles du pavillon E occupées par les filles s'est effondré et l'irréparable a failli se produire. Les étudiants voulant montrer leur ras-le-bol, ont été contraints par des agents de sécurité du COUD et cet ignoble acte a créé une situation de trouble au sein de l'école.
Sur ce, les nouvelles autorités sont interpellées directement afin de dépêcher une équipe compétente pour la constatation de l'état de ces bâtiments et d'exhorter les autorités du COUD à loger les étudiants de ces bâtiments défectueux au niveau du campus social de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Dans ce nouveau gouvernement, deux sortants de l'école supérieure d'économie appliquée y sont. Pour montrer donc, le rôle prépondérant qu'occupe cet établissement de formation professionnelle dans le développement économique et social du pays. Dans votre quête d'un Sénégal juste, prospère dans une Afrique en progrès, vous ne pouvez pas la réussir sans le concours des produits de l'ESEA ex ENEA. D'ailleurs, ces derniers sont partout et font un travail exceptionnel. Donc, sauver l'ESEA, c'est sauver l'économie du Sénégal et de l'Afrique.