Un nouvel arrêté cadre sécheresse devrait entrer en vigueur cet été. Les évolutions portent principalement sur des restrictions concernant les eaux souterraines et l’eau potable, en plus des eaux superficielles.
Les eaux souterraines sont, comme leur nom l'indique, situées sous la surface du sol. Il s'agit des nappes phréatiques, profondes... Vous êtes concerné si vous disposez d'un puits ou d'un forage.
Enfin, l'eau potable provient des nappes et des cours d'eau. Une fois traitéee, elle arrive jusqu'à votre domicile.
Les eaux superficielles concernent les cours d'eau, les lacs, les eaux de ruissellement. Vous êtes concerné, notamment si vous prélevez de l'eau d'un cours d'eau.
Des seuils de déclenchement des restrictions ont été définis (vigilance, alerte, alerte renforcée et crise). Les usagers pourront consulter deux cartes pour connaître les mesures de restrictions qui s’appliquent ou non à eux : une sur les eaux superficielles et une sur les eaux souterraines et l’eau potable. Ces cartes seront consultables par tous sur le site VigiEau. Pour l'instant, pas de restrictions dans le département du Puy-de-Dôme, ni en Auvergne.
La situation hydrologiquedu département du Puy-de-DômeSelon Météo France, la situation est "relativement favorable après un printemps pluvieux succédant à plusieurs saisons très sèches. Les cumuls mensuels de précipitations ont été assez proches de la normale avec notamment deux mois particulièrement arrosés (novembre 2023 et mars 2024)".
Dans le détail, plus de 100 mm de pluie sont tombés sur le Puy-de-Dôme en mars 2024, contre 64 mm en année normale. Les conditions hydrologiques des cours d’eau se sont ainsi nettement améliorées et le taux de remplissage du barrage de Naussac a connu une augmentation importante, lui permettant d’atteindre un niveau de remplissage de 85 %. Les précipitations annoncées pour les jours à venir devraient contribuer à la poursuite du remplissage.
La saison estivale se présente donc dans des conditions plus favorables que lors des deux dernières années.
La préfecture appelle néanmoins à "faire preuve de sobriété dans ses usages de l’eau afin d’améliorer la résilience de notre territoire".
Véronique Lacoste-Mettey
