Comme partout en France, le marché de l’immobilier dans le Cantal a marqué un vrai mouvement d’arrêt en 2023. Après deux années un peu folles, qui ont vu les prix s’envoler de près de 20 % (+19,2 % sur cinq ans, chiffre Fnaim, janvier 2024), les choses reviennent à la normale, selon les dires des professionnels. La période où presque tout se vendait quel que soit le prix, est bel et bien terminée.Les vendeurs qui sont obligés de vendre pour des raisons familiales ou professionnelles, sont désormais également obligés de s’adapter.
Les baisses de prix commencent donc à se voir de façon concrète dans les dernières transactions enregistrées par les professionnels.
Le centre-ville d’Aurillac peut offrir de très beaux appartements de standing. Témoin ce magnifique duplex familial de 180 m2, dans un hôtel particulier entièrement restauré qui s’affiche à un peu plus de 280 000 €. Un choix parfait pour les citadins qui entendent le rester et qui veulent laisser leur voiture au garage le plus souvent possible.
Moins cher en secteur ruralMais, pour ce prix, beaucoup de familles préfèrent se tourner vers une maison individuelle. Elle sera difficile à trouver dans le centre d’Aurillac. Sa version large, au-delà des 150 m2, bien restaurée et bien située, avec son bout de jardin, sera accessible en général, aux alentours des 300.000 €. Plus petite et plus modeste ou avec quelques travaux de rafraîchissement, elle pourra s’afficher entre 200.000 et 250.000 €.
A moins de 10 minutes d’AurillacPour obtenir un peu plus de surface, un jardin plus grand et de meilleures prestations, les familles font souvent le choix de la proche périphérie, à condition de rester à moins de 10 minutes d’Aurillac pour les déplacements quotidiens.
Dans ces critères, une maison d’une centaine de mètres carrés, trois chambres, avec son terrain et même sa piscine peut se négocier autour des 250.000 €.
Saint-Flour moins cherDu côté de Saint-Flour ou dans les secteurs plus ruraux du département, la maison individuelle domine très largement les transactions. Pour une demeure familiale de 100 à 120 m2, avec ses trois chambres et un terrain de 500 m2 environ, il faut compter entre 160.000 et 180.000 €. Mais les professionnels tempèrent : le marché des petits bourgs et des campagnes est essentiellement alimenté par des acheteurs locaux ou des familles qui reviennent sur leurs terres d’origine.
Enfin, quel que soit le type d’achat envisagé, les familles qui disposent de l’apport d’un premier bien pour en acheter un nouveau doivent, elles aussi, intégrer la nouvelle réalité du marché. Car pour acheter, elles ont d’abord besoin de vendre.
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Qu’est-ce que l’accession sociale à la propriété ?Sa définition est simple, ce sont des prix encadrés et plafonnés, pour des clients dont les ressources sont également plafonnées. Certains dispositifs d’accession sociale peuvent bénéficier d’aides fiscales : une TVA réduite de 20 % à 5,5 %, une exonération de taxe foncière pendant 15 ans, et de financements. Or, la taxe foncière, c’est la 13e mensualité de l’année et elle pèsera de plus en plus lourd dans les années à venir. Et, contrairement aux idées reçues, le constat est que la plus grande majorité de la population est éligible à l’accession sociale, surtout dans notre région.
Quels biens peut-on acquérir avec ces dispositifs ?Tout type de bien peut être concerné par l’accession sociale, du neuf comme de l’ancien, et de l’individuel comme du collectif. Et en tant qu’entreprise sociale de l’habitat, nous sommes présents sur toutes ces offres, qui se trouvent être complémentaires. Nous proposons actuellement des appartements neufs mais aussi des maisons individuelles dans Aurillac même, sur le quartier de Baradel. Nous avons également des programmes immobiliers dans la proche périphérie. Une précision importante : les logements doivent être destinés à la résidence principale.
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