«J’ai grandi à Newcastle, élevée par des parents ayant vécu en Inde avant ma naissance. Chez nous, le yoga faisait partie de notre quotidien. Enfant, à la place des histoires pour s’endormir, j’écoutais parfois des cassettes de yoga nidra. Il y en avait d’autres pour la relaxation ou la méditation, à une époque où la pratique était bien moins répandue. Ma mère qui, à 76 ans, est toujours prof de yoga, a dû par exemple apprendre dans les livres. À l’adolescence, je suis arrivée à Vichy puis je suis devenue danseuse professionnelle. Passionnée par la danse indienne et attirée par la culture de ce pays, j’y ai passé plusieurs années. Je me suis à mon tour formée à la pratique du yoga avant d’ouvrir ma propre école à Clermont-Ferrand, en 2014. »
De la scène à la lumière intérieure« Du jour au lendemain, j’ai décidé de quitter les spots de la scène pour la lumière intérieure, l’Inde pour l’Auvergne. Mon métier m’abîmait la santé. La danse est traumatisante pour le corps. Si on rajoute les horaires décalés, les tournées, la fatigue accumulée… J’ai eu envie de revenir aux sources, aux paysages bienfaisants des volcans. J’ai le sentiment très fort qu’à Clermont, il existe une concentration extraordinaire de praticiens du bien-être. Ici, je me sens en phase avec les personnes qui viennent suivre mes cours. Je peux leur livrer le yoga tel qu’il est, en tant que chose très étrangère quand même ! Les postures ne représentent que 5 % de la pratique. On parle de philosophie, de mantras, de sanscrit pour abreuver une soif commune de connaissance… »
