Même en cherchant bien, Cazères (1980), Orléans (2008), Montpellier (2012), Blagnac (2016), autant d'adversaires, évoquent-ils un souvenir particulier dans la mémoire collective ? Sans doute les troupes de Milo, d'Oleksiak, de Le Bellec, de Larvaron pourraient éclairer les lanternes. L'Histoire, elle, indélébile, se rappelle qu'à l'occasion de ces ultimes échéances printanières, Aurillac fut confronté à son avenir, à son destin, à sa survie juste avant que le verdict (heureux) ne tombe.
Si à ces époques Aurillac fila toujours par un trou de souris pour renouveler son bail avec le championnat de France, il sait qu'en jouant avec le feu on peut finir par se brûler. Alors, afin de ne pas revivre des moments de doute aussi intenses, stressants, indécis, incertains, les compagnons de Coco Leymonie seraient bien inspirés de ne pas attendre le dernier jour pour rendre une copie sans ratures et régler ainsi la question du maintien.
Avant la conclusion programmée au pied du Puy Courny avec la réception de Velay FC le 18 mai, Aurillac disposera d'une paire d'occasions de s'enlever une grosse épine du pied. Et de ne pas resservir le passé au menu du jour.
Un challenge ne résultant pas d'une simple formalité avec ce samedi soir (18 heures) Montluçon à l'affiche de Baradel avant un voyage à Volvic, une semaine plus tard, un concurrent luttant pour éviter lui aussi de descendre d'un cran.
Aurillac reste sur deux nuls décevantsIl va presque sans dire qu'il serait bien de ne pas reporter au lendemain, une spécialité de cette cuvée aféciste qui n'a pas su saisir les occasions de se mettre à l'abri aussi bien à Clermont-Saint-Jacques qu'au Sporting Châtaigneraie avec deux nuls très décevants à la clé.
Du coup, il est devenu impératif de harponner le dauphin montluçonnais. Visant un retour en National 3, les Caoutchoutiers, auteurs d'une phase aller impeccable (10 victoires,1 nul, 35 buts marqués,10 buts encaissés), se sont effondrés par la suite, engrangeant seulement huit points lors des huit derniers matches.
Deux longueurs derrière le leader ponot, onze devant Aurillac, les Bourbonnais restent malgré tout des postulants à la couronne. Sans droit à l'erreur.
À trois étapes de l'arrivée, ce rendez-vous à Baradel sera chargé d'enjeux. Freddy Morel, l'entraîneur du cru, récupère Cazaux, Costa et Nigou mais doit composer sans Dione ni Eduardo suspendus et sans Viars souffrant d'une entorse à une cheville.
Lever de rideau. A 16 heures, l'équipe réserve de l'AFC évoluant en R2 accueillera Issoire sur le terrain synthétique de Baradel.
Le groupe d'Aurillac
Thioub ; Léoty, Isserte, Leymonie (cap), Serre, Nigou, Leybros, Meyniel, Da Silva, Costa, Manau, Bah, Romud, Cazaux.
