Les élus de la Communauté de communes Portes de la Creuse en Marche se sont réunis à la salle polyvalente de Bonnat.
Economie. Il a été question d’une parcelle située à Genouillac, et de son aménagement. L’objectif serait d’effectuer des travaux de voiries, d’implanter des bâtiments (huit de 200 m2) entièrement couvert de panneaux photovoltaïques, et un bassin de rétention. Une demande DETR (dotation d’équipement des territoires ruraux) a été faite pour cette parcelle qui serait, d’une part, utilisée pour du stockage, et de l’autre, aménagée. Après quoi, il a été proposé de vendre cette partie aménagée à une entreprise de logistique déjà intéressée. Mais le projet n’a pas ravi l’ensemble de l’assemblée puisque huit élus se sont abstenus de voter.
Une consultation pour le lancement des travaux dans le cadre de l’EC3 (Economie circulaire de la construction en Creuse), dans le but de construire une plateforme pour les déchets du BTP à Lourdoueix-Saint-Pierre, a été abordée, notamment en présentant les plans de financement.
Environnement et aménagement du territoire. Hormis la TEOM et la Gemapi, qui ont d’ailleurs fait voir rouge à Roger Appere, maire de Nouziers, qui répétait qu’« au niveau de l’assainissement, il y a des choses qui ne vont pas », il a été question du PLUi (plan local d’urbanisme intercommunal). Pour l’étude alimentation en eau potable et assainissement collectif, Jean-François Bouchet, maire de Châtelus-Malvaleix et vice-président de la Com-com, a rappelé qu’une importante avance de subvention a été versée en 2023 par l’Agence de l’eau et qu’une étude de transfert concernant la deuxième est en cours.
Le déploiement de la fibre a soulevé des débats, notamment en ce qui concerne l’entretien du réseau. Quant aux tarifs, Camille Carcat, maire de La Cellette et vice-président, a expliqué qu’il n’y aura pas d’augmentation en 2024 puisque « les budgets ont été plaqués auprès de Dorsal ». Il a aussi précisé que le taux d’abonnement à la fibre jouerait sur les tarifs de 2025, « il faut donc inciter la population à l’adhésion », a-t-il déclaré, provoquant le scepticisme de certains élus.
Le dernier point essentiel concernant l’environnement relevait de la zone d’accélération EnR (énergies renouvelables), et, plus particulièrement, de la zone définie par chaque commune. Les EPCI (établissements publics de coopération intercommunale) devaient débattre de la cohérence des zones d’accélération identifiées par les communes. Car, comme l’a rappelé Philippe Chavant, maire de Bonnat : « Chaque commune est libre de ses choix ». Ainsi, des cartographies de chaque commune et des zones qu’elles avaient définies pour laisser la possibilité d’implanter du photovoltaïque ont été visualisées. Philippe Guétat, conseiller municipal à Genouillac, a mis en garde les autres élus sur la question éolienne : « Les atouts de la région, ça ne peut pas être l’éolien. Les gens viennent en Creuse pour observer la faune, pour les paysages, pour les randonnées et la nature. Ce n’est pas pour gâcher l’horizon avec des éoliennes. Dans ce même esprit, il faut limiter le photovoltaïque ».
Tourisme. Une attribution de marché pour la conception des nouveaux circuits VTT a été attribuée à Creuse Oxygène en janvier. Effectivement, une refonte de la base a été faite. Elle comportera quatre départs (à Châtelus-Malvaleix, à La Cellette, à Bonnat et autre à Mortroux) mais toutes les communes de l’intercommunalité seront traversées par au moins un circuit. Cette refonte nécessite des travaux d’installation de mobilier, de création de passerelles et des travaux de terrains. Le marché lancé compte trois lots et seul le réseau SIAE (structure de l’insertion par l’activité économique) était candidat. Le conseil devait voter les attributions.
Ensuite, ont été mentionnés l’entretien des panneaux de balisage des randonnées pédestres et la réimpression des topo-guides, dont la dernière date d’il y a quatre ans.
Budget 2024
Section de fonctionnement. 5.073.897 €. Section d’investissement. 3.063.014 €.