Premier arbre du Cher labellisé « Arbre remarquable », ce chêne attire les amoureux de la nature.
Jeudi dernier, bus et voitures se sont rendus à La Chapelle-Montlinard, avec l’association « A.R.B.R.E.S ».
Probablement aussi ancien que le pont de pierre de La Charité-sur-Loire, 500 ans sinon plus, ce grand chêne développe ses branches autour d’un tronc de dix mètres de circonférence. « Contrairement aux chênes de Bertranges ou Tronçais, son ombrage s’étend près du sol, la forme la plus naturelle », explique Georges Feterman, président de l’association. La cinquantaine de membres scrute, prend des photos et admire avec un respect évident.
À ses pieds, une artiste, Constance Fulda, appose sur le tronc une grande feuille de papier sur laquelle elle marque l’empreinte du tronc : « Chaque arbre a son écriture. »
Juste avant l’arrivée du groupe, c’est Wim, un pèlerin belge sur la route de Saint-Jacques de Compostelle, qui s’arrêtait quelques minutes. Sans doute comme bien d’autres avant.
« Il est vraiment superbe. C’est essentiel de prendre conscience de la valeur patrimoniale de ces monuments végétaux », explique le président. L’association dresse un inventaire et les labellise. Après cette visite, ce fut le tour des buis centenaires du château de Pesselières, labellisés comme « Ensemble arboré remarquable ». Après trois jours de voyage dans le département, le périple s’est conclu au domaine de George Sand, à Nohant.