De tout temps, l’homme a tenté de maîtriser sa destinée. Au travers des objets de culte, des statuettes divinatoires, des croyances diverses, la recherche de protection est intemporelle. « Mission protection »…
Trois affiches à l’actualité du musée vichyssois, « L’Art en exil » donc, « Le musée a 100 ans » et « Mission protection ». Tout le second étage est consacré à ce troisième volet qui propose un cheminement de la naissance à la mort, avec la présentation de divers objets fétiches.
Chacun est censé apporter un apaisement selon le continent d’où il est originaire. De la statuette de la fertilité au médaillon qui permet de retrouver les objets perdus, en passant par le bijou métallique qui livre les clefs de l’amour. Pharmacopée, soins et rituels, l’humain a étoffé sa trousse à outils afin d’assurer sa protection.
Une seconde salle dite « des super-héros » rassemble les chamans, les marabouts, les guérisseurs, tous ces intercesseurs, plus ou moins humains, que l’on retrouve dans bien des civilisations parfois très éloignées géographiquement. Preuve s’il en est du besoin impérieux de l’homme de chercher à se protéger.
Enfin, le passage dans l’au-delà est appréhendé de bien des manières. Le défunt a imaginé moult accompagnateurs sur sa route jusqu’à la chambre funéraire. Pour illustrer la thématique, le musée a puisé dans ses fonds et bien sûr sur des dons récents, dont des pièces d’une grande rareté.
Fort bien documentée, l’exposition « Mission protection » est appelée à rester en place au moins deux saisons.