Bientôt, les automobilistes pourront payer certains péages dans les bureaux de tabac. C'est ce qu'a annoncé, le 9 avril dernier, Philippe Coy, président de la confédération des buralistes, dans une interview accordée à nos confrères de Ouest France.
Une bonne nouvelle pour les buralistes qui continuent de diversifier leur activité alors qu'ils ont vu baisser de 8 % le nombre de paquets de cigarettes vendus en 2023.
On ne s'arrête plus au péageCe service, lancé par la Sanef, société concessionnaire d'autoroutes françaises, sera inauguré sur l'axe Paris-Normandie. Les automobilistes pourront circuler en "flux libre" sur l'A13 et l'A14.
Concrètement, la barre qui se lève après paiement, c'est fini. Les péages traditionnels vont être remplacés par des portiques qui lisent simplement les plaques d'immatriculation. Ce qui permettra aux automobilistes de payer a posteriori, que ce soit en ligne ou en physique en se rendant dans un bureau de poste.
Dans le cadre de la loi d’orientation des mobilités (LOM), les sociétés autoroutières doivent développer le flux libre. C’est-à-dire qu’on passera certains péages sans s’arrêter, mais vous aurez 48 heures pour régler votre passage. Ça pourra se faire en ligne. Mais d’ici le deuxième semestre, il sera possible de le payer chez votre buraliste.
Les voyageurs devront être inscrits sur le site de la Sanef en indiquant le numéro de plaque d'immatriculation. Ceux qui voudront régler dans un bureau de tabac devront fournir leur numéro d'immatriculation.
Les buralistes partenaires seront équipés d'un terminal et d'un service de paiement "Nirio" qui va émettre un ticket à payer. Selon le président de la confédération des buralistes, 10.000 buralistes français sont déjà équipés.
À noter qu'en cas de retard de paiement, l'automobiliste pourrait devoir payer une majoration allant jusqu'à 375 euros.