Alors qu’il confiait sur la chaine américaine NBC son amour pour le football européen, Frank McCourt n’a toujours pas donné le moindre indice sur une possible vente de l’Olympique de Marseille. Si le propriétaire du club phocéen a confié les clés de la direction du club à Pablo Longoria, c’est pour mieux se consacrer à son projet Liberty, qui a pour objectif de permettre aux individus de reprendre le contrôle de leurs données sur Internet. Un vaste projet auquel McCourt croit beaucoup et qui ne lui donne pas le temps de suivre de près l’OM.
Les adeptes de la théorie de la vente du club aux Saoudiens y voient le signe d’une cession imminente, et ce n’est pas les différents démentis de Pablo Longoria qui les fera douter à ce sujet, eux qui avancent que le président marseilais ne peut pas dire grand chose pour éviter de destabiliser l’institution.
Selon le consultant de FC Marseille Jean-Charles de Bono, il n’ y a rien à dire à propos de la future vente de l’Olympique de Marseille, et l’intérêt de l’Arabie Saoudite serait un pur fantasme : » Si McCourt est vendeur ? Déjà il faut trouver des acheteurs. Il faut arrêter de dire que l’Arabie Saoudite est toujours derrière le club. C’est clair et net que non. L’Arabie Saoudite n’est pas derrière l’Olympique de Marseille. Aujourd’hui, à ce jour, l’Arabie Saoudite n’est pas là. McCourt, il veut conserver l’OM car il a déjà mis 500 millions d’euros. Pour moi c’est une bonne raison. Ces gens-là, ce sont des businessmen, ils ont tout le temps envie de gagner. Quand tu arrives dans un club comme Marseille avec un passé important, tu as envie de gagner. Donc peut-être qu’il va installer une stabilité pour lui permettre d’avoir raison sur ce qu’il a investi, et ce qu’il voulait faire. Jusqu’à aujourd’hui, on n’est pas tout à fait satisfait mais s’il n’y avait pas eu McCourt, on aurait fait quoi ? On ne peut pas lui reprocher d’avoir mis des sous. » estime l’ex-joueur de l’OM, conscient que l’homme d’affaires américain a permis au club phocéen d’avoir un gros budget afin d’être compétitif aussi bien sur la scène nationale que sur la scène continentale.
