L’Olympique de Marseille sera dans la peau du petit Poucet dimanche soir dans son antre de l’Orange Vélodrome face à son ennemi juré, le PSG. Le grand rival parisien a 20 points d’avance sur le club marseillais, qui se présentera amoindri à cause du nombre important de blessés au sein de son effectif. Toutefois, il se murmure que Luis Enrique pourrait faire souffler certains de ses internationaux, au vu des échéances à venir pour les Parisiens, avec la demi-finale de Coupe de France face au Stade Rennais mercredi prochain, puis le quart de finale aller de la Ligue des Champions face au FC Barcelone la semaine suivante. Pour Bernard Rodriguez, ce n’est pas le souci principal pour les Marseillais. L’ancien adjoint de José Anigo et Jean-Louis Gasset pense surtout que les joueurs de l’OM doivent absolument affirmer leur présence sur le terrain, avec un état d’esprit de combattants. Selon lui, l’OM a une chance d’exister dans cette rencontre si les joueurs musclent leur jeu face à des Parisiens peu habitués à aller au combat.
» Les consignes que je donnerais comme coach ? Je donnerai rendez-vous aux joueurs à la mi-temps. Que déjà, on ne perde pas le match à la mi-temps. C’est une étape très importante parce que l’OM a des échéances et le PSG aussi, donc il faut être à la hauteur de l’évènement et ne pas perdre 3-0 à la mi-temps. Tous les joueurs connaissent l’évènement, on est au Vélodrome, c’est le Clasico, c’est Paris. Le coach va devoir optimiser avec les gens qui sont là. Obligatoirement, tu vas demander de l’engagement pour être dans le match. Mais il y a engagement, et agressivité ou agression, ce n’est pas pareil. Je pense qu’il va falloir mettre cette agressivité car Paris n’est pas une équipe très courageuse cette année. On parle du manque de guerriers de l’OM, mais ils n’en ont pas beaucoup quand même. Et dès que ça commence un peu à taper, comme contre Brest et Reims, ça s’enlève car ils ont des échéances importantes. » a déclaré Bernard Rodriguez.