Dix bonnes raisons d’aller au 10e Festival BD du bassin d'Aurillac les 16 et 17 mars

Avis aux bédéphiles et aux autres : le Festival BD du bassin d’Aurillac fête ses dix ans, ce samedi 16 et ce dimanche 17 mars, dans le secteur des Carmes. Au fil des années et des programmations, les activités et les rendez-vous proposés se sont étoffés pour proposer une immersion dans l’univers passionnant et foisonnant de la bande dessinée qui ne se limite pas qu’aux cases et aux bulles. Cette 10e édition ne dérogera pas à la règle, tout comme la gratuité d’accès.

Créée spécialement pour cette 10e édition et présentée aux Écuries, elle met en avant la revue décalée et emblématique du 9e art dans les années 2010, AAARG ! L’occasion de revenir sur son histoire avec des planches originales et d’archives, mais pas seulement. Plusieurs auteurs à l’origine du projet, dont le créateur Pierrick Starsky, seront présents au Festival. Ouvert au public, le vernissage a lieu aujourd’hui, à 18 heures.

Le Festival BD du bassin d'Aurillac fête son 10e anniversaire, les 16 et 17 mars

Dans la foulée du vernissage, direction le Sismographe, aujourd’hui, à 20 h 30, pour un double concert placé sous le signe de la détonante revue : S.O.A.P & Reza Stax (électro) et La Boum Brute (synth-punk). Entrée : 5 €.

L’atelier Croc en Jambe, un collectif d’auteurs de bandes dessinées bordelais, se devait d’être là pour la 10e. Leur désormais légendaire battle a déjà laissé sa marque à la médiathèque, au théâtre Beliashe, au centre de congrès. Le principe ? Des dessinateurs, un public déchaîné, aucune échappatoire. Mais qui l’emportera ? Réponse ce samedi, à 17 h 30, au centre de congrès.

Le public est invité à voter pour ses œuvres préférées parmi la cinquantaine de planches du concours BD amateur, qui seront exposées tout le week-end à l'espace des Carmes. Par ailleurs, quatre albums sont en lice pour le 8e Prix des lycéens : Hitomoji, de Motorô Mase (Crunchyroll), De Capes et de mots, de Kerascoët et Flore Vesco (Dargaud), Eddie & Noé, de Max de Radiguès et Hugo Piette (Sarbacane) et La Marche Brume, de Stéphane Fert (Dargaud).

L’homme à la tête de lion, le roman graphique de Xavier Coste, retrace la carrière dans les cirques de Stefan Bibrowski, l’homme-fauve du début du XXe siècle. Il a inspiré la nouvelle création musicale des Splendor in the grass, qui mêlera musique live et présence d’un acteur, évoluant dans une scénographie stylisée du New York des années 20, samedi, à 20 h 30, au théâtre. Il reste encore quelques places.

Ici, les festivaliers ont du temps pour discuter avec les auteurs. Une trentaine sont annoncés ce week-end, avec, parmi eux, une dizaine qui viendront pour la première fois. À noter que le Festival fait partie d’une vingtaine d’événements ayant instauré le paiement en droits d’auteurs des dédicaces.

À nouveau victimes de leur succès l’an passé, la machine à badge et ses manipulateurs ont fini très fatigués… Pour y remédier, ils en ont acquis une deuxième ! Ouvert à tous, petits et grands.

Comme chaque année, depuis la première édition, des ateliers de dessins sont proposés gratuitement à tous, quels que soient l’âge et le niveau. Animés par des auteurs confirmés présents sur le Festival, ils permettent d’appréhender les multiples phases de création d’une bande dessinée.

Originaire d’Aurillac et habitué du Festival, Ulysse Malassagne est l’auteur, entre autres, de la trilogie Le collège noir récemment adaptée en série animée, qui sera projetée au cinéma Le Cristal ce week-end. Il sera d’ailleurs présent dimanche, à 10 h 45, pour une projection-rencontre.

Créer un carnet en s’amusant : c’est ce que propose cet atelier. Les participants définissent leur projet, choisissent un type de reliure parmi les exemples proposés et leur papier, le coupent, le plient, le relient… 

Pratique. Tout le programme est disponible sur le site internet festivalbd.caba.fr, la page Facebook festivalbd.caba ou sur la page Instagram @festivalbdcaba.

Emmanuel Tremet