Dominateurs mais bousculés par une vaillante équipe du Puy Foot, les Rennais se sont qualifiés sans s’amuser sur la pelouse de Geoffroy-Guichard.
Il fallait bien l’équipe type pour se sortir du traquenard tendu par Stéphane Dief et ses joueurs. Dans un 4-4-2, de plus en plus rodé, les Rennais ont juste assuré l’essentiel : la qualification. Mais sans être étincelants. Car rien n’a été simple dans cette rencontre, malgré les trois divisions d’écart. Le talent individuel aura surtout fait la différence. Incarné par un Benjamin Bourigeaud dans tous les bons coups.
Le capitaine emblématique a d’abord déposé un magnifique centre sur la tête de Theate. C’est aussi le joueur formé au Racing Club de Lens qui s’est chargé de transformer un penalty généreux sous la barre (49e). Avant d’ajuster cliniquement Matis Carvalho pour mettre fin à tout suspense (81e).
Des incendies vite éteintsL’expérience des grands matchs a aussi permis aux Rennais de contenir les temps forts du Puy Foot. La réduction du score par Bryan Adinany n’a pas liquéfié les hommes de Julien Stéphan. Certes retranchés dans leur camp, mais bien en place, les Rennais ont globalement géré leur avantage. Les assauts ponots n’ont que très rarement mis en danger Gauthier Gallon, peu sollicité. La charnière centrale, pouvant parfois être fébrile cette saison, aura dominé dans les airs et plus généralement dans les duels, ne laissant que des miettes aux attaquants vellaves.
Tout n’a pas été parfait, mais Julien Stéphan pourra sans doute être satisfait. Le parcours se poursuit pour les Bretons qui ne sont plus qu’à deux matchs de ramener la Coupe de France pour la quatrième fois sur les bords de la Vilaine.
Mathis Eon