La marche était trop haute, mais dans un stade Geoffroy-Guichard chauffé à blanc, les joueurs de Stéphane Dief n’ont pas démérité.
Les topsLe Puy n’a pas renié ses principes. Ils l’avaient annoncé et ils l’ont fait. Les joueurs du Puy Foot n’avaient pas l’intention « de garer le bus ». Et même s’ils ont loupé certaines occasions, ils ont pu faire valoir leurs qualités, forgées dans l’alternance de jeu court et de renversement. Une philosophie offensive parfaitement illustrée par les changements effectués peu après l’heure de jeu par Stéphane Dief. Pays remplaçait Diakhabi et Piechocki rentrait à la place de Xhemo, deux choix offensifs.
Le public au rendez-vous. Les joueurs ponots ont pu compter sur le soutien de plus de 30.000 supporters de Haute-Loire - mais pas seulement - qui ont fait le déplacement jusqu’au stade Geoffroy-Guichard pour ce quart de finale. Le vert avait laissé place le temps d’une soirée au ciel et blanc, avec une ferveur remarquable. Le public a donné la voix et poussé les siens tout au long de la rencontre. Un moment historique pour le football ponot?!
Adinany buteur face à son ancien club. Le match revêtait une importance toute particulière pour Bryan Adinany, passé par le club breton en U19. Il n’aura pas eu un match facile face à deux centraux, mais il ne lui aura fallu que deux occasions pour se mettre en évidence. L’attaquant marque d’un joli piqué un but qui redonnait l’espoir aux Ciel et Blanc à la 61e minute.
Bourigeaud en mode Milan. Déjà monstrueux sur la pelouse de San Siro il y a une semaine, où il avait inscrit un triplé, le capitaine rennais du soir a été à la hauteur de l’événement, encore une fois. Il marque le but du break sur penalty puis il combine parfaitement avec Kalimuendo aux abords de la surface pour tuer le suspense à la 81e (1-3).
Les flopsLes entames de mi-temps. Malgré des premières minutes sans complexe pour les Vellaves, le premier corner rennais allait refroidir tout un stade. Bourigeaud trouvait Theate qui devançait Ayessa pour marquer d’une belle tête (9e). Idem pour le second but rennais inscrit à la 49e. Des entames qui font la différence…
Les coups de pied arrêtés. Les joueurs de Dief avaient déjà encaissé l’égalisation au tour précédent, face à Laval, à la suite d’un coup de pied arrêté. Dès le premier corner adverse, ils ont cette fois-ci cédé. Mais il n’y a pas uniquement du côté défensif que les Ciel et Blanc auraient pu mieux jouer les coups. Ils ont par exemple décidé à la 41e, alors que tous les grands étaient montés, de jouer le corner à deux, avant de perdre la balle.
Julien Vaurillon
