Une sérieuse menace plane sur les épaules du Stade Brestois, actuel dauphin en Ligue 1 du Paris Saint-Germain. Brest réalise jusque-là une saison 2023-2024 exceptionnelle qui peut devenir historique dans ces prochains mois. Après 23 journées de Ligue 1, le club breton occupe une inattendue deuxième place à onze longueurs du Paris Saint-Germain. S'il n'est pas question pour le SB29 de rêver d'un titre de champion de France, les joueurs entraînés par Eric Roy peuvent légitimement croire en une qualification européenne. Faut-il rappeler que dans l'histoire du club finistérien, la meilleure place finale dans l'élite remonte à la saison 1986-1987 (8e). Sans monter la tête au groupe, qui prépare la réception dimanche du Havre comptant pour la 24e journée, l'heure est déjà d'anticiper l'hypothèse d'une qualification à la prochaine édition de la Ligue des champions. Et c'est là que le bât blesse… Non pas que les partenaires de Brendan Chardonnet ne mériteront pas une présence en C1, aussi improbable que jouissive pour tout un peuple, mais le Stade Brestois ne disposera pas des infrastructures requises pour accueillir une rencontre de ce pedigree. La crainte d'une délocalisation Et si le club était privé de matchs européens à domicile ? C'est la crainte lancée par le journal régional Le Télégramme. En effet, le stade Francis-Le Blé est classé en catégorie 2 par l'UEFA sur une échelle de 4, cette dernière étant la plus conforme pour organiser des matchs de Coupe d'Europe. En conséquence, Brest ne sera autorisé qu'à accueillir les rencontres du premier et du deuxième tour