L'autopsie de Lauren Riches a confirmé que le corps de la jeune femme ne portait trace d'aucune violence physique ou sexuelle. L'enquête continue, des examens toxicologiques sont en cours.
C'était un élément attendu dans le cadre de l'enquête ouverte pour rechercher les causes de la mort de Lauren Riches, 19 ans, dont le corps avait été découvert dans un pré à Saint-Flour. L'autopsie réalisée a confirmé les premiers éléments fournis par le médecin ayant constaté le décès sur place : « Aucune trace de violence physique ou sexuelle n’a été constatée par le médecin-légiste », indique le parquet d'Aurillac.
Une marche blanche ce dimancheLes proches de la victime espèrent que l'enquête viendra éclaircir d'autres zones d'ombres, et notamment ce moment où Lauren Riches quitte la discothèque sans prendre la navette pour rentrer en boîte de nuit. Ils se demandent notamment si elle était en possession de son téléphone, qui n'a pas été retrouvé près du corps : ils disent l'avoir donné au personnel de la boîte de nuit, plus tôt dans la soirée, afin qu'il puisse le lui rendre.
« Le portier a fait son boulot de prévention, estime Jérôme Fiore, le patron du Mix. Elle avait l’habitude de rentrer seule. Ce n’est pas comme si on l’avait mise dehors et qu’on ne s’en occupe plus après, estime Jérôme Fiore. On a fait ce qu’on avait à faire ».
Après ce drame, c'est une onde de choc qui a touché Saint-Flour. Une marche blanche est organisée ce dimanche. Le rendez-vous est donné à 16 heures devant le Brit Hôtel. Le cortège longera la route « où elle a marché pour la dernière fois » jusqu’au champ où elle a été retrouvée morte pour une minute de silence.
Pierre Chambaud