Nikita Teryoshin a baladé son appareil photo à Moscou et à Saint-Pétersbourg. Il ne se veut pas un simple témoin : il s’immerge, s’engage et interpelle, sortant du cadre intransigeant de la neutralité. Né en URSS, le photoreporter de 36 ans, dont la famille a émigré en Allemagne juste avant l’arrivée de Vladimir Poutine au pouvoir, donne à voir une Russie moderne aveuglée par le patriotisme, le militarisme et l’autocratie.