Dans un courrier envoyé à Valérie Simonet à la veille de la journée internationale sur les droits des Femmes, Jean-Luc Léger fait une proposition : « Le 8 mars, rappelle le chef du groupe d’opposition de gauche au Conseil départemental, est une journée de mobilisation générale pour rappeler les combats qui restent à mener pour faire avancer les droits des Femmes ».
Et de rappeler que « les femmes continuent souvent d’être concentrées dans les métiers les moins valorisés et assurent la majorité du travail domestique non rémunéré. Et cinq ans après #MeToo, les violences sexistes et sexuelles persistent et les puissances conservatrices gagnent du terrain partout dans le monde… »Valérie Simonet
Un constat pour aboutir à une proposition : « Faire de la Creuse un territoire laboratoire de politiques d’égalité, accélérer les efforts et prendre des initiatives pour faire de l’égalité une priorité transversale de l’action publique locale. Des expérimentations sont des outils à même de développer cet objectif. Nous devons mieux analyser l’impact de notre action sur la réduction des inégalités ».
La Creuse, terre de femmes libres
Jean-Luc Léger projette ainsi d’augmenter les places d’hébergement, améliorer la prise en charge des personnes victimes de violences, de créer un véritable service public de la petite enfance pour que la maternité ne soit plus source d’inégalités professionnelles, d’investir dans la sensibilisation dès le plus jeune âge à une culture de l’égalité, de promouvoir la participation à la vie publique, garantir l’accès à la santé sexuelle et reproductive, notamment l’interruption volontaire de grossesse…
Sachant les marges de manœuvre financières de la collectivité limitées, il invite Valérie Simonet à « demander, ensemble, un plan d’urgence de financements dédié à l’égalité femmes-hommes sur le territoire. Nos territoires doivent devenir des territoires féministes ! Il est temps de se donner les moyens d’agir ».