Joe Biden ne voyant dans le plan de paix de la Chine rien « qui puisse bénéficier à qui que ce soit d’autre que la Russie », ses alliés européens ont fidèlement repris la même antienne : pour Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’Otan, « la Chine n’est pas très crédible », tandis que pour Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, il s’agit d’examiner les positions de Pékin « en tenant compte du fait que la Chine a pris parti » pour Moscou.