Margot Chevrier étrenne son dernier titre de championne de France à Aubière, ce samedi soir, à la Maison des Sports. Un All Star Perche pour aller plus haut.
Elle aurait pu passer la semaine à l’INSEP ou rester en Auvergne, mais elle a préféré rentrer à la maison, à Nice. Une semaine après avoir conquis à Aubière un nouveau titre de championne de France à la perche avec 4,61 m, Margot Chevrier revient en Auvergne pour le All Star Perche, ce samedi soir, à la Maison des Sports.
Margot, vous sortez d’un concours avec le titre, la perf et la sélection. Tout va bien pour vous??
Tout s’enchaîne bien en effet entre le championnat de France où cela commence à se mettre en place, les performances qui montent, la forme et la technique aussi. Psychologiquement, je passe une bonne semaine. Depuis mon record personnel (ndlr : 4,70 m en plein air) en juin dernier, je n’avais pas sauté aussi haut. C’est une première étape. C’est cool, parce qu’on ne fait pas cela tous les jours, mais le but c’est justement d’y arriver.
Votre avis sur les montées de barres qui vous attendent??
Elles sont plutôt sympas et l’objectif c’est de recommencer à faire des perfs autour de 4,60 m et plus. Le All Star Perche est un beau concours avec de la concurrence. Il y a tout pour s’amuser.
Cela peut vous amener à quelle hauteur alors??
Vu ce que j’ai fait aux championnats de France à Aubière, l’état de forme et ce qu’on met en place techniquement, la barre peut longtemps rester sur les taquets. Il faut voir le jour J, mais cela peut aller haut.
Et faire monter le curseur de la confiance aussi??
On est face à des enjeux mixtes : prendre de la confiance, confirmer la semaine passée et préparer l’Euro. C’est le dernier concours avant de partir en Turquie. Il faut essayer de faire le moins d’échecs possibles. La concurrence est là et c’est l’occasion de signer une bonne performance, de prendre des gros points au ranking s’il y a une bonne place.
L’adversité du All Star Perche ressemble à celle des championnats d’Europe??
Au-delà des Françaises, il y a notamment Amalie Svabikova. On est toutes les deux de 1999. On a fait nos sélections jeunes ensemble. On est très copines et c’est cool de la retrouver ici puis à Istanbul. Elle fait partie des filles à surveiller. C’est bien de se confronter à elle au All Star Perche, tout comme Elina Lampela. Une bonne préparation.
Jean-François Nunez
