Comme le montrent ces chiffres, le club actuellement neuvième de Ligue 1 vit un moment très délicat. Les Gones ont vécu une saison blanche lors du dernier exercice en 2021-2022 et l’absence de participation à la Coupe d’Europe pèse clairement sur les finances de l’OL. En conservant une grande partie de son effectif en début de saison, le club a pris des risques et aujourd’hui forcer de constater que cette stratégie est un échec. En faisant ça, Lyon a augmenté sa masse salariale ce qui ne semble pas être la bonne solution comme ont peut le constater dans ses publications comptables de mi-saison.
Il y a quelques heures, OL Groupe côté en bourse a dévoilé ses premiers bilans financiers et ils sont très nettement en dessous des attentes. Son résultat avant impôt est de -61,3 millions d’euros tandis que l’excédent brut d’exploitation atteint -23,7 millions d’euros, contre +14,7 millions l’année passée. Le club peut tout de même se réjouir car la billetterie fonctionne à plein régime et les droits TV (qui incluent vraisemblablement le versement de CVC), le marketing, partenariats sont en hausse.
Le Progrès estime l’impact de l’absence de coupe d’Europe à environ 15 millions d’euros. Les pertes seraient aussi liées à l’augmentation des charges d’électricité, à l’aide de l’URSSAF N-1 (37 millions d’euros) et à l’augmentation des charges de personnel. Avant le rachat de John Textor, l’OL était endetté à hauteur de 330 millions d’euros. Le nouveau boss des Gones compte bien déposer une offre publique sur le solde des titres d’OL Groupe encore en circulation. Actuellement neuvième de Ligue 1 mais à seulement six points de la première place européenne, l’Olympique Lyonnais doit désormais s’arracher sur le terrain. Sans cette place en Europe, le club n’aura pas d’autre choix que de vendre massivement l’été prochain et les Rayan Cherki, Maxence Caqueret où encore Castello Lukeba pourraient bien en faire les frais…
