Il y a les problèmes créés par l’adversaire. Et il y a ceux qu’une équipe se pose à elle-même. Avant de s’occuper des premiers, Chamalières doit d’abord régler les siens lors de la réception de Levallois, ce samedi (19 heures), à Chatrousse. Les Auvergnates commettent en effet trop de fautes directes pour rivaliser et surtout performer.
Les équipes
Chamalières. 4. Finé ; 5. Haewegene ; 6. Bernard ; 9. Guncheva ; 10. Elouga ; 12. Bah ; 13. Diouf ; 14. Amana Guigolo ; 15. Aguilera ; 16. Usheva.Levallois. 1. Rizzo ; 2. M’Bala ; 3. Aminthas ; 4. Bennett ; 5. Starcevic ; 9. Hinojosa ; 10. Oude Luttikhuis ; 11. Massuel ; 12. Szyba ; 13. Matos ; 14. Maggioni ; 19. Spanou.
Après Nantes et Le Cannet, leur compteur n’a pas encore bougé. Rien d’alarmant, ces deux adversaires ne jouent pas le même championnat que Chamalières. Face à un promu, le rapport de force est généralement plus favorable. Mais Levallois découvre la Ligue A Féminine avec des arguments qui ne sont pas ceux d’une équipe qui vient de monter.
Le projet collectif avant tout« C’est un faux promu, un poil à gratter, explique Atman Toubani. Il y a un groupe homogène de 12 joueuses qui ont aussi de l’expérience. Levallois a montré deux visages. Si c’est celui face à Cannes, on fait trop de fautes directes à des moments importants pour obtenir un résultat. On n’est pas encore prêt ».
La marge de progression est d’abord-là, dans la capacité à nettement mieux appréhender les premiers contacts au fur et à mesure que les sets avancent en temps et en points. La stabilité de la réception lui fera passer un cap et donnera de la crédibilité au potentiel offensif, en bout de fil et aussi au centre.
« On peut souffler le chaud et le froid, poursuit l’entraîneur, mais il faut jouer simple. Avec des matchs tous les trois jours, les rotations sont importantes. Contre Levallois, je vais mettre le six le plus concerné par le projet collectif ».
Jean-François Nunez